Entretien avec Laurence Breysse-Chanet, par Cécile Guivarch suivi d’extraits de Divan du Tamarit (1931-1934), suivi de Sonnets de l’amour obscur (1935), La rumeur libre éditions
En France, en effet, c’est le nom que l’on retient quand on pense à la poésie espagnole, comme si par lui toute la poésie espagnole était là, certainement en grande partie à cause de son assassinat tragique à la mi-août 1936 par les franquistes, un mois après le début de la Guerre civile. En raison aussi de la place exceptionnelle de sa personnalité, qui a concentré autour d’elle autant de lumière et de joie puissante, un rayonnement incroyable, que d’ombre intérieure aussi, part de jour et part de nuit – celles d’un destin de poète (...)