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Eeva-Liisa Manner, traduite du finnois par David Paigneau (2)

mercredi 15 juillet 2020, par Cécile Guivarch

Extraits de Kuin Tuuli tai pilvi (Comme le Vent ou le nuage), 1949.

Les images de la vie et de la mort dansent
sous mes paupières
comme des ombres sous l’eau.
Et les images sont plus réelles que moi,
les ombres sont plus réelles que l’eau qu’elles rident.
Et rien n’est parti,
rien ne viendra.
tout est identique, figé comme toujours.

Les images sont la vie,
les images sont le destin,
je suis le miroir,
je suis l’eau.
Rien n’est parti,
rien ne viendra,
tout est déjà sous mes paupières.

Elämän ja kuoleman kuvat kulkevat luomieni alitse
kuin varjot vedessä.
Ja kuvat ovat todemmat kuin minä itse,
varjot ovat todemmat kuin vesi joka ne kertoo.
Ja mitään ei ole mennyt,
mitään ei ole tuleva,
kaikki on sama nyt sekä aina.

 
Kuvat ovat elämä,
kuvat ovat kohtalo,
minä olen peili,
minä olen vesi.
Mitään ei ole mennyt,
mitään ei ole tuleva,
kaikki on valmiina luomieni alla.

Je viens de loin

Je viens de loin
et les jours passés et à venir m’accompagnent.
Et les jours sont fatigués de marcher
et ils aspirent à une fin qui ne viendra jamais.

Et je ne peux pas me libérer de mes jours et de leur inutilité.
Je ne peux pas me libérer de mon ennui,
vaste comme un fleuve à la frontière du monde.

Je regarde le fleuve, le ciel, le vent.
Aspirent-ils à une fin
qui ne viendra jamais ?
Qui peut le savoir...
On ne peut jamais rien savoir, seulement rêver.
Peut-être suis-je le fleuve,
ou bien le vent
ou bien la tourterelle sur la rive du fleuve,

la tourterelle
qui trouble en buvant l’eau du fleuve
parce qu’elle est si triste
et attend quelque chose qui ne viendra jamais.

Tulen kaukaa

Tulen kaukaa
ja mennet ja tulevat päivät vaeltavat mukanani.
Ja päivät ovat väsyneet kulkemisen vaivaan
ja ikävöivät loppuaan, jota ei tule.

Enkä minä voi antaa pois päiviäni ja niiden turhuutta.
Pois en voi antaa ikävääni
joka on pitka kuin virta maailman rannalla.

Katselen virtaa, taivasta, tuulta.
Ikävöivätkö ne loppuaan
jota ei tule ?
Kuka sen tietää.
Mitään ei voi tietää, uneksia vain.
Ehkä olen virta,
ehkä olen tuuli,
ehkä olen turturikyyhky virran rannalla,

turturikyyhky,
joka juomavetensä sameaksi sotkee
koska se on niin surullinen
ja ikävöi jotakin, mitä ei tule koskaan.

Extraits de Orfiset Laulut (Les Chants orphiques), 1960.

Preludium

Quand la rive et le reflet sont parfaitement semblables,
quand harmonieuse et paisible est l’union du ciel et de l’eau,

quand profonde et limpide est l’illusion du miroir,
quand les animaux errent, quand les nuages et la forêt sombre
frémissent au plus profond, sans un souffle,

une aile d’oiseau plongée dans l’eau suffit
à briser l’illusion :
la reconnaissance émerveillée de l’eau et de la lumière au monde,
fine comme la soie ; mais elle noue l’alliance.

Et le monde, immaculé et beau comme après la pluie ou la
création,
ou une conversion, ou une longue maladie,
est unique, lourd, seul jusqu’au dernier de ses membres.

Preludium

Kun ranta ja heijastus ovat aivan samat
ja ehyt ja tyyni on taivaan ja veden avioliitto,

kun syvä ja kirkas on peilin kuvitelma,
ja eläimet vaeltavat ja pilvet, ja tumma metsä
humisee syvyydessä ilman tuulta,

tarvitaan vain veteen kastuvan linnun siipi
särkemään harha :
valon ja veden ihastunut tunnustus maailmalle,
ohut kuin silkki ; mutta se solmii liiton.

Ja maailma, tuore ja kaunis kuin sateen tai luomisen jälkeen,
tai mielenmuutoksen tai pitkän sairauden,
on ainoa, raskas, jäsen jäseneltä yksin.

La complainte d’Orphée

Je donnerais ma lyre pour le bonheur.
Même un chagrin ardent serait un bonheur.
Oh, pleurer plutôt que chanter !
La moindre émotion
devient une chanson qui m’épouvante.
Comme je hais mon chant !
Qu’ai-je au juste : un cœur ou une langue ?

Mon âme,
rendez-moi mon âme, dieux sans cœur !
Et mes yeux, qui voient au-delà des limites,
marchent vers les étoiles et saisissent le ciel,
bleu et vide.

Orfeuksen valitus

Onneen vaihtaisin lyyrani.
Lämmin surukin olisi onni.
Mieluummin itkisin kuin soisin !
Jokainen liikutus
muuttuu lauluksi, jota kauhistun.
Vihaan soitintani !
Onko minulla sydän vai kieli ?

Mieleni,
antakaa se minulle takaisin, tunnottomat jumalat !
Ja silmäni, näkemisestä rajattomat,
kulkevat lähteille, ja taivaan käsittävät,
sinisen ja tyhjän.

Cassandre

Souffrez-vous de ne pas me comprendre ?
Je vous blesse peut-être quand vous ne me comprenez pas ?
(Ma folie de voyante est enflammée par les dieux,
j’en suis remplie,
mais je garde empire sur moi-même et je parle clairement.)

Les cloches que vous avez construites pour épouser les dieux sont
brisées.
Qui épouserez-vous à présent ? Hélène elle-même n’est plus belle.
Pour posséder la beauté d’une femme vous avez rêvé de la
figer dans le marbre.
Vous avez donné à la pierre une peau blanche, un sein immaculé –
mais ses yeux vides vous ont toujours terrifiés.
Quoique vous ayez voulu créer, vous n’avez su créer que le vide.

Et maintenant qu’Orphée est mort à son tour, jeté en pâture
aux animaux,
sa tête aux singes, son sexe aux chiens,
et que la langue grecque n’est plus celle des oiseaux,

viendront les prédateurs
depuis les forêts chaudes et moites des sens,
ceux qu’il apaisait par la musique de son esprit,
les prédateurs que sa lyre ne soumet plus
se glisseront dans vos chambres comme des souffles
appelleront les rêves incandescents dans les lits parfumés
et dans les bains de lait,
dans l’atrium, dans la fontaine ou dans le livre doux et frais
et ils exigeront un royaume. N’avez-vous pas peur ?

Kassandra

Harmistutteko, kun ette ymmärrä minua ?
Loukkaanko teitä, kun ette ymmärrä ?
(Jumalien sytyttämä on ennustajanhulluuteeni,
olen sitä täynnä,
mutta hallisten itseni ja puhun selkeästi.)

Tornit, jotka rakensitte kosiksenne jumalia, ovat murtuneet.
Keitä nyt kositte ? Helenkaan ei ole enää kaunis.
Omistaaksenne naiskauneuden uneksitte marmorille muodon,
annoitte kivelle himmeän ihon, koskemattoman sylin –
mutta alati tyhjät silmät kammottivat teitä.
Mikä ikinä tavoititte, saitte tyhjyyden.

Ja nyt, kun Orfeuskin on kuollut, heitetty eläimille,
pää apinoiden, sukupuoli koirien jaettavaksi,
ja kreikan kieli on enää lintujen kieltä,

tulevat pedot
aistien kosteista lämpimistä metsistä,
jotka hän rauhoitti mielensä musiikilla,
pedot lyyran ohjista karanneet
hiipivät kammiohinne kuin henget,
kutsuvat hehkuvia unia tuoksuvilla vuoteilla, maitokylvyissä,
atriumissa, suihkukaivon tai kirjan, suloisen ja viileän tyylin luona,
ja vaativat valtakunta. Ettekö pelkää ?

Extraits de Niin vaihtuivat vuodenajat (Ainsi passèrent les saisons), 1964.

Ma chambre gorgée d’odeurs de la forêt
rougit de plus en plus tôt
au coucher du soleil,
le cœur du pin s’assombrit,
la lumière déclinante est froide.
Le soir est rouge et usé
comme un spectre de fer.

Metsältä tuoksuva huoneeni
punertuu yhä aikaisemmin
auringon lakusta,
hongan sydän tummuu,
taipunut valo on kylmä.
Ilta on punainen ja vanha
kuin raudan kirjo.

Dans trente jours
la maison sera vide,
terminés, le salut matinal du vent et le vacarme des
oiseaux confiants,
l’éclat chaud des pins couverts de givre
Le lac est gelé. Il y a de la neige sur l’autre rive,
des traces dans la neige comme des impacts

Un élan soulève sa couronne osseuse
il crie vers les champs et les forêts d’hiver
(au loin un oiseau a chanté et un nuage est passé)

Kolmenkymmenen päivän kuluttua
talo on tyhjä,
ei aamutuulen tervehdystä, lintujen luottavaista hälinää,
ei lämmintä loistetta punahongan kyljessä.
Jarvi on kuollut. Vastarannalla lunta,
lumessa jälkiä kuin säikähdyksiä.

Hirvi nostaa luisen kruunun,
huutaa talven pelloille ja metsiin
(pois, sanoi lintu, ja pilvi kulki yli)

Dans le brouillard

Dans le brouillard le chant grinçant des oiseaux lourds
(je reconnais l’accent des oiseaux invisibles)
et sur la rivière quelque chose de fuselé apparaît à la surface de l’eau,
qui flotte au bord du chant
et prend petit à petit la forme d’une barque.

Sumussa

Sumussa raskaiden lintujen kitkuva laulu
(äänestä kuulen näkymättömien lintujen painon),
alhaalla kostea metsä
ja järvellä jokin vedestä syntyvä, suippo
joka liikkuu laulun kiilaa vastaan
ja saa hitaasti veneen muodon.

Extraits de Kirjoitettu Kivi (Pierre gravée), 1966.

Motif numéro 2
ou le retour de l’idée

Devant chaque acte je vois un gouffre par-dessus lequel je
devrais sauter. Mais chaque fois j’évalue le gouffre et le saut,
et parce que je réfléchis, je ne saute pas.
Je suis moi-même ce gouffre. Et le saut ne serait-il pas une
victoire sur moi-même ? Non, je ne ferais que courir après
moi-même ; au lieu de cela je dois descendre pas à pas
et non sauter dans les profondeurs de l’inconnu.
Des prés de l’autre côté, ici la nuit noire de l’âme. Saut perdu !
Je voudrais retirer mes chaussures et barboter dans l’herbe
profonde, sentir la terre chaude et l’herbe fraîche contre la
plante de mon pied. M’asseoir dans l’herbe, la toucher, sentir sa
vie fragile, que l’inconscience de la terre lui a donnée. Allonger
mes jambes dans l’herbe, oublier, dormir, des fragments de
rêves tout autour de moi. Je voulais, j’ai voulu ; alors pourquoi
ne puis-je plus vouloir ? Parce que les sens en veulent
toujours plus, et en fin de compte je voudrais être l’herbe
elle-même.
Alors je me prépare à l’existence de ce côté, à un modèle
d’inexorable solitude, à une existence intensément abstraite,
où je ne voudrai rien d’autre que l’existence sans états d’âme,
moi-même sans condition. Le gouffre de la liberté.

Motiivi numero 2
eli idean palautuminen

Jokaisen teon edellä näen kuilun, jonka yli minun olisi hypättävä. Mutta joka kerta arvioin kuilua ja hyppyä, ja koska mietin, en hyppää.
Minä olen itse tuo kuilu. Olisiko hyppy siis voitto minusta itsestäni ? Ei ; minä vain juoksisin itseni edelle ; sen sijaan minun on laskeuduttava yhä syvemmälle tuntemattomuuteen.
Toisella puolen ovat niityt, täällä sielun pimeä yö. Menetetty hyppy ! Tahtoisin riisua kengät jalastani ja kahlata syvässä ruohossa, tuntea lämpimän maan ja viileän ruohon jalkapohjaani vasten. Istua ruohoon, koskettaa sitä, tuntea sen hauraan elämän, joka on puhjennut maan tajuttomasta. Painaa poskeni ruohoon, unohtaa, nukkua, ympärillä unen fragmentit. Tahdoin, olen tahtonut ; miksi en enää tahdo ? Koska aistit tahtovat aina enemmän ; lopulta tahtoisin itse olla ruoho.
Siis valitsen olemassaolon tällä puolen, yksinäisyyden väistämättömän modaalisuuden, sangen abstraktisen olemassaolon, jossa en tahdo mitään muuta kuin olemassaoloa ilman mielenliikutuksia, itseäni ilman ehtoja. Vapauden kuilu.

Nuages

Un paysan andalou pousse sa charrue de bois dans les ornières
et tourne autour de la pierre du coteau, cent jours durant
il a mouillé sa terre de sueur, cent jours durant il a ramassé
des pierres
comme dans un grand rêve de cristal, et quand septembre
apporte enfin les nuages, l’homme oublie sa charrue et reste
là à regarder les êtres surnaturels, leurs ombres qui dansent
devant la montagne comme les rêves des autres terres.
Ils bougent comme des gueules de moutons, ils s’élèvent,
lentement et sereinement, d’un trot léger et régulier,
très bas, si bas que le paysan se penche pour les regarder
comme le ciel fuyant, le troupeau du ciel, courant vers les
eaux avec des pattes invisibles.
Nuages ! Le livre des nuages est venu et il pose sur la table
le pain le plus blanc et la plus dorée des pailles,
mais le paysan, étranger et hébété dans le monde matériel,
a déjà oublié, il ne voit plus que les nuages. Le filet de laine
du ciel dans l’eau et la lumière, il est devenu mystique.

Pilvet

Andalusialainen talonpoika kulkee puisen auransa jäljessä ja kääntää kivistä rinnettään, sata päivää on peltoja kasteltu hiellä, sata päivää on poimittu kiviä
kuin suuressa kristalliuunissa, ja kun syyskuu tuo vihdoin pilvet, mies unohtaa auransa ja jää katsomaan yliluonnollisia olentoja, joiden varjot liitelevät vuoren kupeella kuin unet viileistä seuduista.
Ne vaeltavat kuin lampaat kuono luonteenomaisesti koholla ylen hitaasti ja rauhallisesti, tasaista kevyttä ravia,
hyvin matalalla, niin että talonpoika kallistuu taaksepäin niitä katsellessaan aivan kuin hitaasti pakeneva taivas, taivaan lauma, vetäisi häntä kumoon näkymättömiä valjailla.
Pilvet ! pilvikarja on tullut ja lupaa pöytään valkoisemman leivän, seimeen kultaisemman oljen,
mutta talonpoika, vieras ja hämmästynyt materiaalisessa maailmassa, ei muista sitä nyt, hän näkee vain pilvet, vedestä ja valosta kehrätyn taivaan villan, hän on mystikko nyt.

Extraits de Jos Suru savuaisi (Si le Chagrin fumait), 1968.

Je l’ouvre à la lumière de la lampe,
le livre rance sent l’herbe et la moisissure.

Je tourne les pages, monte un bruit qui évoque la pluie
et un vent léger parcourt le papier

et survole le champ de bataille.
La fumée des armes se disloque comme une fleur de pissenlit.

Bruit ; silence. Des chevaux errent
et des hommes à pied. Par la fente

des voix terrestres et des odeurs. Le cri perçant des hirondelles.
Anis, et cerfeuils. Pavot, fleur de pissenlit

et le nuage de fumée dans les pages du livre.
Le doux cercle de la lampe enferme le champ de bataille

Minä avaran sen lampun valossa,
kellastunut kirja tuoksuu ruoholta ja homeelta.

Selaan lehtiä, syntyy sateen tapainen ääni
ja ohut tuuli kulkee sivulta sivulle

ja taistelukentän yli.
Ammusten savu hajoaa kuin voikukan höyty.

Melua, hiljaisuus. Monet hevoset harhailevat
ja miehet hevosetta. Luukkujen raosta

maalaiset äänet ja tuoksut. Pääskysten kimeä huuto.
Anis, ja koiranputki. Unikko, voikukan höyty

ja kirjan sivuilla ammusten hattarat.
Lampun pehmeä kehä sulkee taistelunkentan.

Alors, pourquoi critiquerais-je le livre
moi qui n’ai d’autre moyen
de mettre le gant de la main gauche sur la main droite

Si l’art d’écrire n’avait pas été inventé,
je l’inventerais maintenant.

Vaikka miksi moittisin kirjaa
Eihän minulla ole mitään muutakaan keinoa
panna vasemman käden hansikasta oikeaan käteen

Jos kijoitustaitoa ei olisi keksitty,
minä keksisin sen nyt.

Mais la liberté n’est qu’un mot. Rien de plus.
Au mieux, une hypothèse de travail.
La liberté, la vraie, n’est peut-être
que dans la mort : la liberté de retarder
l’instant,
puis d’abandonner son corps, puis de mourir.

Mutta vapaus on vain sana. Sitä ei ole.
Enintään se on työhypoteesi.
Vapaus, todellinen, on ehkä
vain kuolemassa : vapaus lakata
kuolemasta,
antaa ruumiinsa pois, ja kuolla.

Quand je lis, quelqu’un d’autre pense à ma place.
Quand j’écris, la main pense à ma place.
Quand je dors, je ne me demande pas si j’existe,
je suis, et je sais que je ne suis pas libre,
je ne peux pas me mentir : je rêve.

Kun luen, joku toinen ajattelee minun puolestani.
Kun kirjoitan, käsi ajattelee puolestani.
Kun nukun, en kysy : olenko olemassa,
minä olen, ja tiedän, että en ole vapaa,
en voi pettää itseäni : näen unta.


Eeva-Liisa Manner (Helsinki, 1921 - Tampere, 1995) a publié 11 recueils de poésie entre 1944 et 1977, dont Ce Voyage (Tämä Matka), Les Chants orphiques (Orfiset Laulut), Fahrenheit 421 et Les Eaux mortes (Kuolleet Vedet). Elle était également romancière, dramaturge et traductrice (Homère, Shakespeare, T.S. Eliot, Herman Hesse...), et a écrit plusieurs romans policiers sous le pseudonyme d’Anna September. Elle a séjourné longuement en Andalousie dans les années 60 et s’est liée d’amitié avec le dissident tchécoslovaque Vaclav Havel. Un prix littéraire finlandais institué en 1997 porte son nom.

David Paigneau, né en 1984, est docteur en Langues, littératures et civilisations européennes, spécialité finnois, de l’université de Caen. Plusieurs de ses publications sont dédiées à l’histoire et à la littérature finlandaises et à des traductions de poésie finnoise, à la littérature française du XIXe siècle et aux rapports entre littérature et photographie.


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