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Un ange à notre table

Dernier ajout : 6 avril.

Dans cette rubrique

  • Milène Tournier

    Je veux quitter ton tu Quitte mon tu mon amour Rends-moi tu Rends moi aussi, m’ayant quittée, S’il te plaît l’amour. Je veux quitter ton tu, Je veux Pouvoir dire tu à quelqu’un d’autre Dire tu et Que tu ne soit plus toi. Quitte mon tu, Quitte, il ne faut pas, m’ayant toute (...)

  • Etienne Faure

    Extraits de Que ne suis-je

    Que ne suis-je à hauteur de Belleville en train de peindre, élevé des tuyaux de terre cuite, Paris embrumé de bois et de charbons ardents brûlant au cœur des chambres, des ateliers sertis de froid où la flamme s’éprend, s’active et se consume en particules d’amour au-dessus des toits, que ne suis-je la suie qui noircit la ville et redessine les lignes de la rue, les troncs des platanes puis atterrit sur les rebords des fenêtres où les vies entre deux (...)

  • Maëlan Le Bourdonnec

    Cinq textes au beurre

    enfance demi-sel

    l’été ma mère nettoyait le sang d’un genou dans la lumière endormie de la cuisine ou était-ce une église

    *

  • Anne-Laure Lussou

    L’eau de vie
    Il se mirait dedans, elle l’a éclaboussé d’un coup ses souvenirs sont revenus.
    Enfant, il sur ce même banc côtier collé à son grand-père écoutait ses histoires tous les jours de l’année.
    Quand le ciel fort, hurlait « tempête » la mer en écho giclait des colères à leurs pieds jusque sur leurs joues.
    Lui, ses mains voulaient essuyer les gouttes mais l’ancien c’était un sage disait « laisse, les rigoles savent le chemin ».

  • Samuel Martin-Boche

    (extraits de La maison sans nom, inédit)

    toute la journée du sous-sol à l’étage je monte descends quatre-à-quatre ou pas feutrés les grandes marches de l’escalier de bois haut bas fragile sans jamais me rejoindre
    aux occupants la maison dit ses joies ses doutes les blessures à chaque déplacement plancher grinçant cloisons bavardes portes qui claquent fragiles tommettes voyelles somnambules tendre l’oreille

  • Hortense Raynal

    Extraits de ça refuge (inédits)
    le refuge c’est quand ça court dans la cour facile quand je mange plus les fougères de la roche aussi plus adulte c’est quand je bouge le corps fini le lichen adiu adiu - chamois dans la gorge et les jambes - c’est quand je parle à mes morts ; et qu’ils répondent)
    le café qui se verse ça vient dans le nez entre les murs du sud le père qui (...)

  • Florentine Rey

    Réveil matin à la radio flux tendu sans audace tu coupes le son à l’intérieur monte un mélange humain végétal animal un idéal respiratoire propulsé hors du lit tu chevauches le rayon garé à hauteur du soleil l’aube balance sa promesse tu plonges à pic dans la piscine la tasse d’une traite le corps fait des réserves petites mares de chlore dans lesquelles viennent s’éteindre les espèces

    Le coude mouché on a déjà fait trois fois le tour du nez grande fatigue les entrailles donnent (...)

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