Terre à ciel
Poésie d’aujourd’hui

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Angèle Paoli

dimanche 6 janvier 2019, par Sabine Huynh


Angèle Paoli confie ce mois-ci à Terre à ciel un extrait inédit d’un travail en cours, une série de textes forts qui, à terme, composeront un recueil portant le titre (provisoire) de Lignée. Il s’agit de poèmes écrits autour de femmes (artistes ou poètes) qui se sont suicidées. Une entreprise aussi belle que courageuse, car on peut imaginer sans peine la difficulté qu’il y a à s’immerger dans le travail de ces femmes enfermées sous des « cloches de détresse » et à leur répondre avec sa propre écriture et sa propre sensibilité (« suicides have a special language » — « les suicidés ont leur langue à eux », Anne Sexton, « Vouloir mourir », traduit par Sabine Huynh). Ces femmes qui, par leurs poèmes (« confessionnels » ou pas), leurs romans, leurs histoires, leurs mots qui leur ont servi pour un temps de bouclier, de refuge, nous ont aidé à décoder le monde, à y voir plus clair dans nos propres vies. Comme l’a écrit Anne Sexton en cloture à son poème « Her Kind » : « A woman like that is not ashamed to die. / I have been her kind. » — « Des femmes pareilles n’ont pas honte de mourir. / Je suis de celles-là. » (traduction : S. Huynh)


« Je ne sais quelle dure masse centrale résiste… Oh ! cette douleur ! cette angoisse ! Je succombe, je perds conscience… et maintenant, mon corps se fond… »*
Voix voix et voix, les voix toutes les voix folie folie folie des voix ensemble montent s’élancent s’infiltrent vacillent bousculent. Ça vrille sous mon crâne. Les toiles s’ébrouent les chevelures soufflettent, les collerettes grimpent à l’assaut des médaillons boursouflent le papier peint de la chambre filent dans le corridor rejoindre Julia Leslie Adrian Georges Vanessa Stella Clive, cessez de me poursuivre ombres parmi les ombres courent s’agrippent à mes jupes et toi aussi, Flush-cocker, qui aboies sur mes talons, « mince pellicule d’eau », voilà Mrs Ramsay qui hèle les enfants ce sont les branches du parc qui lui répondent s’affolent au-dessus d’elle Julia paraît sur le perron ensemble Julia et Mrs Ramsay fondent leur silhouette svelte deux en une quand la promenade au phare se fera-t-elle aujourd’hui ou plutôt demain, « les femmes sont incapables de peindre ; les femmes sont incapables d’écrire »** ; les vagues sont trop fortes la mer emporte tout sur son passage les embruns submergent le môle un papillon une phalène sans doute se heurte affolée aux parois de verre poudroie tourne monte descend tourbillons d’air et d’eau mélangent leur écume les arbres frôlent les branches craquent l’Ouse ondoie paisible sous la feuillée la maisonnée murmure s’éloigne, les fantômes s’agitent grandes manches noires qui hèlent les nuages sillonnent le sentier robes fluctuantes autour des lianes, les poings plongent dans les poches les cailloux sombres pèsent les plis s’envolutent autour des cuisses s’enroulent houle douce caressante menus tourbillons et bulles de fraîcheur encerclent le corps, plongée dans les eaux vertes écume et mousse algues se mêlent échevellement sans cri ni fureur, flottent des myriades de lumière rondeurs irisées dernier soleil dernier halo dernière vague autour du corps lourd qui s’enfonce s’englue se débat encore un peu peut-être se laisse submerger dernier sursaut qui secoue plie se dilue, le corps s’abandonne s’allonge remous les cheveux dénoués flottent autour s’enroulent s’ensorcellent. Nuit « Où en étais-je ? De quoi parlait-on ? Arbre ? Fleuve ? Collines des Downs ? Almanach de Whitaker ? Champs d’asphodèles ? Je ne me souviens pas. Tout bouge, tombe, glisse, s’évanouit... Ah, la marque sur le mur ! C’était un escargot. » **

Virginia Woolf :
*Les vagues
**La promenade au phare
***La marque sur le mur


Été noir

19 juin 1953 :

Ce soir à 11h
Exécution à Sing-Sing

la chaise électrique
pour les Rosenberg

Ethel et Julius.

Une tête de cadavre flotte
tout autour au-dessus de l’évier
au-dessus des livres
de la machine à écrire
du lavabo et du divan

Des têtes de méduses avachies
sinuent
les vêtements pendent
Poissons morts
dans l’air poisseux
des placards

« Je suis tellement contente qu’ils meurent »

a déclaré la jeune starlette en bâillant

tandis qu’à ses côtés

l’idée de l’électrocution
poursuit son chemin dans les veines
de Sylvia
et que se tordent ses boyaux
face au bâillement démocratique
de l’Amérique.







24 août 1953

Pourquoi le suicide de Virginia Woolf ?
Ou de Sara Teasdale ou
d’autres femmes brillantes ?


Projets projets projets

Écrire
Écrire des nouvelles
Pour Seventeen Ladies’ Home Accent on Living
Et pourquoi pas le New Yorker

Et Lire,
lire Joyce
Finnegans Wake
rédiger un mémoire
lire écrire travailler
encore et toujours
devenir éditrice ou bien
botaniste ou bien
poète

je veux tout
tout sauf la sténo
écrire oui mais sur quoi
ma vie est vide
ma route est désertique

boîtes blanches et ombres noires

les boîtes se suivent
à l’identique année après année
et je m’enfonce je m’enlise
sac noir sans air et
sans issue

ta prison, c’est toi,
pas ta chambre
ni les autres

réveille-toi__remue-toi__secoue-toi
cette panique repousse-la__mets-la à distance
dompte-la

je ne vaux rien
je n’ai pas d’amant
je n’aime personne

le bonheur s’est arrêté un jour
j’avais neuf ans
Tranché en deux mon petit cœur d’enfant

Daddy daddy
il va falloir que je te tue
et que tu meures une nouvelle fois

traitement de choc
électrochocs
Whiii-ii-ii-ii-ii
Ça vrille
Sophora pleureur
mon arbre préféré
ça zèbre bleu dans mon crâne

peut-être un bain d’eau chaude
et une lame Gillette

mais le sang le sang
comment conjurer l’horreur du sang ?

Le sang lui serinait la vieille rengaine,
Je suis, je suis, je suis.



Quelque part où je n’ai jamais voyagé.


«  Les horizons m’encerclent comme des fagots
qui penchent, disparates, et pour toujours instables.
 »

elle a beau dire et répéter
je suis heureuse tellement heureuse
elle ne peut briser le cercle

tenir à distance les visages de noyés
repousser la gangrène
qui la mine s’insinue tournoie
tend ses filets resserre la nasse

celle de son père
la sienne dépressions et suicides
rattrapés de justesse

il faut croire que le sang lui brûle la gorge
utérus au bord des lèvres
attise les violences encloses sous la chair

par trois fois mort et résurrection

représentation performance
show de Dame Lazare
devant les spectateurs de l’Histoire

mises en garde contre qui donc ?
contre lui contre elle-même ?
contre ceux qui l’entourent

et la clouent

« Mourir
est un art, comme tout le reste
 »
écrit-elle et elle s’y consacre

pleinement
ironiquement
savamment déjouant les astuces

cendres cendres et cendres
juste prémonition
d’une mort annoncée

« Elle a habitude de ce genre de choses.
Et ses ténèbres craquent, et ses ténèbres durent.
 »

5 février 1963


La jarre scellée

L’air a déserté mes poumons

L’obscurité__une épaisseur de velours

mes bras__des tentacules
ma bouche__une outre gonflée de sable

je rampe rampe au fond du trou
je hume la douceur noire de la terre

là-bas__de l’autre côté
la tombe de mon père
sa stèle couleur saumon

le rocher s’éloigne
le rondin s’effrite
mes robes voltigent dans les airs

les flacons__les coffrets__des ombres
l’ombre de ma mère__coquillage vidé
de sa substance

la cloche me recouvre
la buée de mon haleine
ternit le verre
le miroir s’effrite sous l’effet
du sommeil

je glisse sur les parois de verre
rien n’agrippe
je retombe

une bulle flotte devant moi
c’est le sourire du Chat du Cheshire
son sourire désincarné
il cligne des yeux
l’arrondi du verre
déforme ses traits
le visage de la pendue grimace
me laisse seule sous le globe
ses parois lisses

peut-être le sourire sage
du Colosse
va-t-il rejoindre la surface

libérer pour moi
le couvercle
de la jarre scellée.


ANGÈLE PAOLI S’ENTRETIENT AVEC SABINE HUYNH

Quelques mots sur vos débuts en écriture ?
Mes « vrais » débuts en écriture sont tardifs. Ils sont concomitants à mon retour en Corse. Où je me suis réapproprié mon territoire personnel. Mon territoire d’écriture est donc un territoire qui s’inscrit dans le temps et dans l’espace.

Accordez-vous de l’importance à la distinction entre les genres ?
J’aime varier les plaisirs de lecture. Je passe sans cesse du roman à la poésie et vice-versa. J’ai besoin de ces deux genres littéraires. J’aime les romanciers des pays nordiques. Les romans des confins. Pour le mystère vers lequel ils m’entraînent et pour la poésie de leur prose. Mais pour qu’un roman me tienne en haleine jusqu’au bout, il faut qu’il y ait une écriture. Une écriture forte, qui accapare mon attention. Sur laquelle je m’arrête et sur laquelle je m’interroge. Mais ma réponse déborde largement la question du genre. J’aime les écritures puissantes. C’est le cas de Christophe Manon ou de Mathieu Riboulet. Qui sont à mes yeux de vrais écrivains. Irremplaçables à ce jour pour moi. Parmi les romancières, je mets en avant Maylis de Kerangal. Je suis subjuguée par sa méthode, par cette façon de procéder qui n’appartient qu’à elle. Son dernier roman Un monde à portée de main, voilà bien un roman qui ne m’a pas déçue. Il combine à la fois une démarche personnelle de création et une démarche d’écriture. Pour ce qui concerne la poésie, j’ai besoin que le poème s’impose à moi comme une évidence. Un poème en soi ne retient que rarement mon attention. Je suis davantage portée vers le recueil qui le contient. La composition de ce recueil, sa tonalité, son rythme. La démarche de lecture n’est pas la même.
Pour ce qui concerne ma propre écriture, j’ai de plus en plus de plaisir à écrire des textes en prose. Une prose poétique (parfois trop, cela m’a été reproché par un éditeur). Quoi qu’il en soit, c’est un travail tout aussi exigeant que celui que nécessite l’écriture poétique. Et innover dans ce domaine est de l’ordre de l’improbable. Je remarque toutefois que là où le poème d’aujourd’hui devient de plus en plus narratif, la prose, elle, cherche à se dégager de la gangue de la narration pure et simple. Voilà bien qui me fascine. J’ajoute que je ne lis pas un roman pour « l’histoire » qui le sous-tend, mais pour l’écriture qui porte cette histoire, pour les interrogations que celle-ci soulève en moi. En ce moment, par exemple, c’est l’argentin Roberto Bolaño qui m’occupe totalement. Et son roman 2666.

Comment définiriez-vous votre poésie ?
Difficile de se définir soi-même. Lyrique. Oui. Baroque. Moins aujourd’hui qu’auparavant. Ancrée. Oui. Dans un territoire, dans une archéologie et une mythologie personnelles. J’ai une réelle sensibilité aux sons, aux rythmes, aux images. Mon écriture est assez classique, en somme. Il y a d’ailleurs un écart considérable entre ce qui peut susciter mon intérêt dans l’écriture des autres et l’écriture que je pratique moi-même. En matière d’écriture, je ne crois pas que l’on puisse se refaire sans risquer de paraître artificiel. J’ai beau essayer d’écrire autrement, je n’y parviens pas. J’ai renoncé depuis longtemps à être ce que je ne suis pas.

Si je vous dis « poésie féminine », ou « écriture féminine », vous me répondez ?
Je peux répondre que je lis davantage de poètes femmes que de poètes hommes. Il est vrai qu’elles sont davantage publiées aujourd’hui qu’hier. Et c’est tant mieux. Je peux ajouter que, souvent, certains textes masculins m’étouffent. Je ne citerai pas de noms.
S’il existe une « écriture féminine », ce dont je ne suis pas certaine, c’est probablement parce que les poètes femmes d’aujourd’hui osent explorer et dire ce qu’elles taisaient autrefois. Elles osent aborder des thématiques qui étaient jusqu’alors le pré carré des hommes. Les combats, la guerre, les conflits, « le théâtre de la cruauté ». Bien qu’elles aient aussi des sujets qui leur sont propres (le rapport à la mère, notamment, ou au père…), les failles anciennes de l’enfance dont elles continuent de souffrir. C’est là que les femmes se trouvent ou se retrouvent. Qu’elles cherchent leur territoire privilégié d’expression. Les femmes poètes sont aujourd’hui sur tous les fronts. Et pas exclusivement sur celui de l’expression des sentiments. Je remarque pourtant que la lyrique amoureuse refait surface. Quoique j’oppose une certaine résistance aux poèmes (ou aux textes) un peu trop loukoum, qui s’épanchent un peu trop dans le sentiment amoureux.
Ceci dit, pour ce qui est de l’écriture en elle-même, il faudrait pour trancher regarder chaque écriture à la loupe et se lancer dans un travail comparatif très poussé…

De quels poètes ne pourriez-vous pas vous passer ?
Aucun. Ou tous. Tous les poètes que je n’ai pas eu le temps de lire comme je l’aurais souhaité. Chaque jour, je me dis, il faudrait que je lise de manière plus approfondie tel ou tel, que je prenne le temps de me plonger dans leur univers. Je pense en particulier aux poètes russes. Ou japonais. À Bashô par exemple. Mais s’il me faut citer quelques noms que je mets en avant, en voici quelques-uns qui me viennent à l’esprit : Franck Venaille, Philippe Jaccottet, Nicolas Pesquès, Milo De Angelis, Sandro Penna, Ossip Mandelstam… Je les tiens à portée de main, je les sors régulièrement de leur rayonnage et je les relis, au hasard des jours.
Parmi les poètes femmes : Marina Tsvetaïeva, Alejandra Pizarnik, Amelia Rosselli, Antonella Anedda, Elisa Biagini, Esther Tellermann… Anne Sexton aussi, dont j’attends la traduction avec impatience.
En réalité, il n’est pas un jour où je ne lis des poèmes (« du » poème, dirait Hélène Sanguinetti). Je fouine dans mes différentes bibliothèques. Et j’ouvre au hasard. Très souvent, le premier recueil est le bon, et le poème s’invite dans son évidence. Après cela, j’oublie. Sans doute pour laisser à ceux que je découvre de manière impromptue le temps et la possibilité d’émerger. De prendre place dans ma « poéthèque » personnelle.

Vous avez traduit, notamment des poètes corses et italiens. Quel est l’apport de la traduction à votre travail d’écrivain ?
C’est avant tout un immense plaisir. Un plaisir total. A plusieurs dimensions : lecture, écriture, réécriture. Plaisir de la découverte. Pour un poète qui n’a pas été traduit en langue française, qui « n’existe pas » aux yeux de mon entourage, le désir premier est dans le partage des voix. Le désir de le faire connaître. À première lecture, cela paraît toujours simple. Comme si traduire allait de soi. Pourtant à peine s’arrime-t-on au poème que les difficultés surgissent. Il n’est plus question alors de simplicité. Il peut m’arriver de passer des heures sur un même poème avant que je me décide à choisir tel mot plutôt que tel autre. Je travaille le plus souvent à l’oreille et à haute voix. Il faut que ça « passe », que ça résonne naturellement dans la langue d’accueil. Il s’agit là d’un travail d’horloger, mais aussi de longue haleine.
Pour ce qui est des poètes corses, je ne peux traduire que du corse au français. Pas l’inverse. C’est un travail que je réserve à mes amis poètes. Un travail de presque réécriture, tant l’écart est grand, je pourrais presque dire tant l’incompatibilité est grande, entre la langue française et la langue corse. De sorte que transcrire est souvent nécessaire. Je préfère mille fois m’atteler aux poètes italiens. Ceci étant dit, quand je me lance dans un travail de traduction, j’exclus d’emblée toute autre forme de travail concomitant. La traduction est dévoreuse d’énergie. C’est pourquoi je réfléchis à deux fois avant de me lancer dans cette aventure, quand bien même elle me passionne.
Pour ce qui concerne l’apport de la traduction à mon propre travail, je l’ignore. Est-ce que mon travail de traductrice a des répercussions sur ma propre écriture ? Je suis incapable de le dire. Même si, en me relisant, longtemps après avoir écrit un texte, je me surprends à me dire : « Tiens, ça, ça provient de tel ouvrage, de tel poète que j’ai traduit ». Quoique je ne me replonge que très rarement dans ce que j’ai écrit ou publié.

Votre revue de critique et de poésie, Terres de femmes, est devenue incontournable. Votre fabuleux travail de critique littéraire vous a valu un prix et occupe une grande partie de votre temps. Aucun regret ?
Non, aucun regret. Ce travail fait partie de ma vie. Comme pour d’autres les défis sportifs. Ma revue, c’est mon « île dans l’île ». « Isula ind’è l’isula », dirait-on en corse. Que serais-je sans elle ? Je n’ose pas dire : QUI serais-je ?


ANGÈLE PAOLI est née à Bastia. Elle a enseigné pendant de nombreuses années la littérature française et l’italien. Elle vit actuellement dans un village du Cap Corse, d’où elle anime la revue numérique de poésie & de critique Terres de femmes, créée en décembre 2004 avec l’éditeur Yves Thomas et le photographe et architecte Guidu Antonietti di Cinarca.
Elle a publié plusieurs ouvrages, mais aussi des poèmes et/ou des articles dans de nombreuses revues et anthologies. Dont la plus récente : Sidérer le silence, anthologie poétique sur le thème « Poésie en exil », éditions Henry, Collection « Les Écrits du Nord », anthologie dirigée par Laurent Grison, novembre 2018.
Le Prix européen de la critique poétique francophone Aristote 2013 lui a été attribué par le Cénacle européen francophone de Poésie, Art et Littérature. Membre du comité de rédaction de la revue Les Carnets d’Eucharis. Poète invitée de « Ritratti di Poesia - Fondazione Roma » (février 2016) et du Festival des littératures européennes (Cognac, novembre 2017).
Parmi les ouvrages les plus récents :
Les Feuillets de la Minotaure, Revue Terres de femmes | éditions de Corlevour, collection Poésie, 2015
Tramonti, éditions Henry, Collection La main aux poètes, 2015
Italies Fabulae, récits et nouvelles, éditions Al Manar, 2017. Postface d’Isabelle Lévesque
Terres de femmes | Terre di donne, 12 poètes corses (anthologie), édition bilingue coordonnée par Angèle Paoli, éditions des Lisières, Collection Hêtraie (voix poétiques féminines bilingues), 2017
Artemisia allo specchio (roman), Vita Activa Editoria, Collana Trame, Trieste, 2018
Corse, Angèle Paoli/ David Hébert (dessins), Carnets Nomades, Éditions des Vanneaux, 2018
▪ Angèle Paoli/ Stéphan Causse, Rendez-vous à l’arbre bruyère, peintures de Caroline François-Rubino, Éditions Al Manar, 2018
Traductions :

  • Luigia Sorrentino, Figura d’acqua/Figure de l’eau, aquarelles de Caroline François-Rubino, éditions Al Manar, 2017
  • Luigia Sorrentino, Olimpia/Olympia, éditions Al Manar (à paraître en 2019)

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1 Message

  • Merci Angèle Paoli Le 18 janvier 2019 à 23:04, par Guidu

    « Que serais-je sans elle ? Je n’ose pas dire : QUI serais-je ? »

    Ce n’est Angèle Paoli qui parle , mais moi même qui parle, de moi et d’elle évidement …

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