je tabula rasa de tout
sauf du /
tabouj’ai pris mes jambes à mon cou
lové dans le tien comme un cygne
ma langue tombée
comme un
bec cloué
par les oiseaux pillés
de ton œstral
affolésauté péril-
leux en plein vide
des mots brûlés dans le gîte
où t’aborder / saborder le phare
clignotant / convulsé de ton clitoris
affolantmoi dans le gîte affairé
bouquinais en vertu
malgré tout
sur le bord de tes lèvres ajourées
où fleurissent encore / où fleurissent encoreles figues-fleurs
les filles-fleurs des prairies
où se traque et s’attrape /
la vie retrouvéenos boas déroulés dans les jambes
enlacés l’un dans l’autre à nos cous
lovés /
jetés
dans la criée
à se carapater
ont fui la levéeont fui la levée
des troupes
au moral enrôlé
des troupes d’acier
recrutées
--écervelées / occuper
pour mieux régner / diviser-c’est là que nous
divisés
sommes mieux retrouvés
sans eux /
remplis
d’yeux retournés
révulsés brouillés
par les signes de nos corps /
dépossédés
le chien parlait
savait parler depuis noussur l’aujourd’hui levé
du ciel
la buse miaulait
dans l’autan de nos têtes
/ renverséesla chèvre aboyait
sauvage dans la meute du rut
et de l’incendie
/ dans la fibre linière
l’orage roux / des fougèresle temps fourrageait /
roulait /
matrix dans
les sporanges de lumière
l’horloge battait
le fou- /
et / de la fête
depuis le retour
de son ami pour l’épagneul
de Picardieles courants d’air
& de soleil
tournoyaient /
la voix du maître
régnait /mais le chien parlait
il « le » savait depuis nous
le parler frère / non domestiqué
mieux qu’un hommedepuis nous
l’épervier scrute
des passereaux sur la chair /
déjà ensanglantée /
des pierresle chasseur vise
la tangentemes rêves debout appuyés
dorment /
à l’horizonéclate une rosace
dans le chœur vertical /
des cathédralesmise en abyme
jeu de miroirs
tiré à blanc
choc / friction
d’astres en
lignes
frontales / abyssalesles spirales ont des chutes
transcendantales
dignes
des plus formidables / vertiges
le flanc du chat frôle
la robe de cette nuit magnétique
le temps s’électrise
de son sourire fair-play le vent
caresse
les plaies purulentes
l’écriture grasse de la pluie
sillonne les alentours / de fientes
en
cris d’alerte
tombent les masques d’esthètes
la nature paraît
plus lessivée que blanche
dans le sang du microcosme d’un micro-cœur / alité
chantent des ardeurs sous la cendre
les plaies regorgent
de mucosités de clitoris
écorchés de clitoris tendres
accrochés à l’esquif
délesté de l’ancre des /
œuvres-vives
j’entre dans le livre
dans le premier wagon d’un mois
de lune bleue
juillet 2015 je prends dans le poème
le "rapide
de 19h40" le Formose le Formose
du poète du poète
Blaise Cendrarsj’entre dans ce bruit
ce bruit de
chemin de fer dans ce livre qui vient
à hauteur d’éclisses
secouer la brûlure des reins
coucher sur le rail au réseau
de synapses
en partance
en partance
ses 110 à l’heure
ses 110 à l’heure
drainer la stridence
drainer la stridence
fondre la cataracte d’un bruit métallique
dans la forge de l’air
sous l’enclume du cœur
mon cœur transporté
forge l’air alité
forge l’air affolé
roues cinglées
contre le rail
contre le raildans le premier wagon d’un mois de lune bleue
31 juillet
2015 des jours et des mois
après le Formose
je prends le même poème le même
"rapide de
19
h40"
du poète
du poème
/ en partancedans la soute du poème
à fond de cale
un vivier de langoustes / en quarantaine
agitées affamées
me happe cru / m’avale nue
me déchiquète la
puissance
monstrueuse
gueule mystérieuse des fables
déroutes des soleils
caps hallucinants
battent en plein
battent en plein
rongent mon frein
rongent mon freinmes lettres-océan mon ancre est jetée
mon encre raye
la stridence
raye la stridence
hilare cécité
endolori silence
hublots démâtés traverses flambéesd’un port aux fenêtres
ouvertes d’une chambre
j’entrevois j’entrevois
le poème le poème
des paquets d’hommes
des paquets de femmes
et CendrarsCendr- /
art ô Formose ô la harpe de mes mains
dans ce chemin de
fer
la vapeur
serrées au plus près dans le rythme
dans la peau
de sirènes /
sud-américaines
du poème du poème de Cendr’
ars ô soleil acide et cru
sur la beauté tendue
chevauchée à cru
accrue
où part
la cent tonnes
tonitruante / tonitruantej’entre dans le livre
roulent à toute allure
des lignes
des lignes
sur mes tempes
sonoresl’air chaud à chaud des sirènes
à toute vapeur brûle le poème
le poème
de Cendrars
à peine commencé / déjàau cœur du monde
du monde entier
Entretien avec Clara Regy
Tu m’as dit que pour toi, « la poésie est un acte social, un lieu de partage et de rencontres »... Pourrais-tu préciser cette belle-pensée ?
Je suis contente que cette question soit posée, elle est très importante. Oui la poésie est un acte social, un lieu de partage et de rencontres, et je défends cela, même si la réalité ne reflète pas souvent, hélas, cet état d’esprit. Et c’est un problème, je pense, qui se pose dans bon nombre de secteurs et qui cause de réels dysfonctionnements. Pire, qui arrête les élans.
Les univers sont trop cloisonnés, les « écrivants » (terme que je m’approprie) sont trop préoccupés en général par leurs propres « prestations personnelles » et c’est très dommageable, à mon avis. D’autant que nous sommes ici dans le domaine artistique, de la création et que, du coup, les synergies insufflées par l’humain et le relationnel devraient être prioritaires.
On écrit par amour pour la langue, le langage, et nous avons de la chance d’avoir une très belle langue française parce très riche de sa polysémie qui lui impulse déjà une force créatrice – on devrait écrire pour le langage et, en l’occurrence, pour l’amour de la poésie. Et non pour se mettre Soi en avant, à tout prix. Les susceptibilités sont incroyablement vives du fait de l’importance énorme que certains auteurs accordent à leur propre Personne. Et donc à leurs propres écrits. Pour d’autres on a l’impression que leur domaine est une chasse gardée, réservée. Ce manque de générosité est pour moi un défaut d’ouverture, une déficience d’altruisme, et ne me donne pas l’envie de m’intéresser à ce genre d’auteurs, qu’ils soient connus ou moins connus.
Attention, je n’oublie pas l’importance de la notion d’Auteur, de la propriété intellectuelle qui doit être défendue, de la Singularité de chaque voix. Mais arrêtons de se prendre pour le Centre du monde et de s’arrêter à sa propre personne, soyons davantage humbles et partageons, combattons, ensemble, sur un même terrain de travail et de passion : ici, celui du travail poétique.
Cette question est cruciale pour moi, car je suis persuadée que si les énergies créatives / créatrices se fédéraient davantage pour avancer sur le terrain de la poésie – et sans penser ni exclusivement à sa propre petite gloire ni à son propre et exclusif intérêt (et cela vaut pour les différents acteurs du circuit du livre) – je suis persuadée qu’alors, émergeraient des créations remarquables et fortes de leurs voix réunies dans une démarche d’authenticité : d’Auteur avec un grand A, c’est-à-dire des Écrivants profondément et sérieusement investis dans leur travail sur la langue, la création poétique.
C’est ce que j’ai voulu souligner aussi dans le choix du titre de mon prochain recueil qui va paraître aux éditions L’Harmattan. Je l’ai intitulé : Je Tu mon AlterEgoïste. Il serait bon de solidariser les AlterEgo dans un partage d’un même investissement dans l’écriture, au-delà des Egos personnels ou des Egos-Systèmes qui peuvent nous éloigner des démarches véritables et sincères de création. La poésie doit être partagée, offrande en même temps que terre d’accueil.
Comment désirer que les autres me lisent si je ne m’ouvre pas dans le même temps à l’univers des autres ? Seul le partage, l’écoute, la rencontre peuvent être constructifs. Sinon, c’est n’être qu’écri-VAIN, et c’est stérile, non ?, à part le petit plaisir que certain(e)s peuvent ressentir à se voir caresser leur petit Ego...
Aussi le travail poétique est un travail de long cours, de longue haleine, exigeant. Il est important que les énergies se soudent et se rencontrent pour construire le chant de la poésie. C’est vital.
Un archipel naît de l’ensemble des îles qui le composent. Tout en étant une voix singulière, un poète grandit de son attention portée aux écritures des autres, à ce qu’il en reçoit, à ce qu’il en partage. L’archipel a besoin de ses îles pour exister ; les îles ont besoin de leur solidarité entre elles, de leur synergie, pour bâtir un archipel. Elles ne peuvent s’auto-suffire, se suffire de leur insularité, sinon à être prisonnière d’elles-mêmes et privées de Liberté. Comme un individu ne peut s’enfermer dans l’individualisme, l’égoïsme, un Ego-Centrisme qui, de par leur exacerbation ou leur exercice, ne sont qu’un appauvrissement de la personnalité.
Cela peut paraître utopique. Je réponds à cela que c’est l’idéal vers lequel j’aimerais que la poésie tende.
Tant de temps est perdu, gâché, parce que les individualités ne se soudent pas suffisamment autour de projets d’écriture, ne s’ouvrent pas assez vers un dépassement de soi en lien forcément avec la passion de l’écriture.
Je Tu mon AlterEgoïste : souder les AlterEgo unis dans un même désir d’écrire, de vivre la poésie au plus près du texte, de la vie. Et ainsi tuer l’AlterEgoïste tapi au fond de nous.
À partir de cette réponse je peux embrayer sur une autre question que tu m’as proposée :
Quels sont les mots que tu associerais le plus volontiers à celui de poésie ?
(si on te le demandait à brûle-pourpoint ?)
« respirer », « souffle », « vivre », « solitude » « partage », « rencontres », « poésie orale » (pléonasme presque car pour moi la poésie doit être lue, chantée, interprétée, représentée à voix haute)
« plaisir » (le plaisir musculaire, le plaisir poétique, le jubilatoire et la puissance érotique à l’œuvre dans l’éCRIre)
et « le silence »
« Respirer » plutôt que respiration, « vivre » plutôt que la vie, car ce sont des verbes et par là, nous sommes bien dans l’action, l’acte social.
D’où la nécessité vitale de la poésie pour moi, puisqu’elle habite mon quotidien et forme ma personnalité.
Cette écriture est-elle quotidienne, nécessaire ?
Quotidienne et d’une nécessité vitale.
Je ne conçois pas ma vie sans écriture, sauf à perdre la raison, ne plus posséder mon intégrité psychique. C’est dire qu’elle en est la signification, le SENS, et le moteur. L’énergie féconde et vibrionnaire. L’élan. La pulsion. Le cri.
Si je n’écrivais plus, je n’aurai plus d’identité. Autrement dit je n’existerai plus.
La question cruciale qu’invite à se poser Rainer-Maria Rilke au Jeune Poète dans sa Lettre parle de cette nécessité vitale. Interrogez-vous, lui conseille-t-il, pourriez-vous vivre sans écrire ?
Exige-t-elle des rituels : lieux, moments particuliers...?
J’écris dans l’imprévu et la spontanéité du quotidien.
Et je ne sais pas d’où ça vient. Et peu importe.
Ce qui est sûr, c’est que le mouvement est indispensable chez moi de l’acte d’écrire. J’écris en marchant. Je veux dire que tout se met en place dans le mouvement du corps. Plaisir musculaire et plaisir poétique est le titre d’un essai sur la poésie, d’André Spire, aux éditions Corti je crois. Il parle de cela, des écrivains-moteurs... Je parlerai pour ma part des écrivants-moteurs... J’ai écrit un opus chez Encres Vives qui s’intitule : Je marche, poème marché/compté à lire à voix haute et dédié à Jacques Darras.
Une question sur l’origine de ton écriture... Comment est-elle venue vers toi ?
Ah, justement. Ceci n’a pas beaucoup d’importance, mais je réponds quand même : grâce à un professeur de français au lycée. J’avais hâte d’aller en cours de français le lundi après-midi de 13h à 14h -je m’en souviens très précisément- car je savais que j’allais entendre parler de Rimbaud, de Cendrars ; le vendredi matin, parce que j’allais lire Ionesco, Beckett. Je me souviens aussi très précisément de l’émotion reçue à la première lecture d’Aube d’Arthur Rimbaud - L’« Aube », l’ouverture, la route vers, l’altitude, la promesse, un vers m’a secoué alors, lorsque Rimbaud écrit :
La première entreprise fut une fleur qui me dit son nom
… l’histoire du Langage, de l’écriture est là... plus tard, quand j’ai suivi des études de linguistique à la Sorbonne pendant mon cursus de Philosophie, je suis souvent revenue à ce passage...
La notion de « bibliothèque idéale » est peut être curieuse, alors en d’autres termes quels sont les auteurs – poètes ou pas d’ailleurs – qui t’ont nourrie ?
Bien sûr je pourrais citer plusieurs auteurs... mais je ne mentionnerai que très peu d’entre eux, au final... les plus importants... essentiels...
Antonin Artaud. Qui n’était pas seulement poète. Son écriture a une profonde et féconde résonance dans mon cheminement. Ses écrits sont toujours à portée de mains, de regard, chez moi.
Plus qu’une lectrice de tel ou tel texte d’Antonin Artaud, je suis une lectrice de tous ses écrits. Tous « me parlent ». Que ce soient ses textes de création poétique, ses textes sur le théâtre, ses articles, L’Ombilic des Limbes, Le Pèse-Nerfs, son Journal de l’Enfer, Suppôts et suppliciations.
Je parlais tout à l’heure de la singularité de chaque (vrai) auteur, de la singularité de chaque Écrivant. Antonin Artaud reste Singulier avec un S majuscule. En marge. Différent. « Fou »" si vous voulez. Incomparable. Génial. Inquiétant. Il a été au cœur même du dépassement de soi et s’est voué au Langage, à l’Écriture corps et âme, extrêmement... Extrêmement.
Sa poésie EST poésie vibrionnaire mue, monstrueuse, dans la géométrie sans espaces d’un visionnaire.
J’ai mon approche d’Antonin Artaud, et je n’ai pas fini de le découvrir. Son œuvre ne cesse de me nourrir et de m’enrichir et de me dérouter et de m’interpeller.
Le cas Artaud a nourri l’investigation médicale psychiatrique de l’époque, qui l’a dévoré vivant.
J’ai ouvert deux rubriques sur Artaud sur mon Blog « Arrêt sur poèmes »
J’aime la poésie de Pierre Reverdy. Pour l’émotion qui se dégage de l’atmosphère de sa poésie, et ces formes impersonnelles dans le texte qui, a contrario et puissamment, peuvent toucher au plus près la singularité de chacun.
Si j’ouvre un recueil de poésie d’Ungaretti, je sais que je trouverai matière.
Durant mon adolescence Les Chants de Maldoror, le théâtre de Maïakovski, les textes de Jean-Pierre Duprey, le théâtre de Tadeus Kantor, la littérature américaine, sont tombés sur moi. Je me suis assise dans un premier temps, écrasée. Puis, je me suis levée pour oser écrire.
Aujourd’hui, j’adhère à plusieurs associations de poésie et suis abonnée à de nombreuses revues (pas moins de 19 revues à ce jour). C’est ma contribution personnelle, mon obole. Pour que la poésie éclaire davantage. Nos routes et notre marche.
Et comme la poésie est vivante, j’aime les poètes vivants, des contemporains. Dont la présence me happe, m’appelle, m’interpelle. J’aime le défi des performances – quand (je dis bien quand) le texte reste de création poétique. Je ne veux pas y voir des acteurs, des comédiens, il y a le théâtre pour cela, non, je veux aller y voir et entendre des poètes avant tout déclarant par leur parole à voix haute que la poésie est bien vivante. Et il y a des performeurs, des orateurs remarquables. Qui vous insufflent une énergie. Qui donnent à ressentir avec force et émotion que la poésie est bien VIVANTE.
Murielle Compère-Demarcy
Accro’ à la poésie (qu’elle nomme PoéVie) depuis qu’elle est tombée dedans, elle participe à plusieurs revues dont elle partage la lignée éditoriale – un point de vue sur le monde et un parti pris dans les choses sans concession, où elle se retrouve : Traction-Brabant, Comme en Poésie, Mille et un poète (éd ; Corpus), Libelle, Arts & Poésie, Portique, Les Tas de mots, Poésie /première, Nouveaux Délits, Microbes, La Passe, Le Moulin des Loups, Décharge, aujourd’hui Terre à ciel). Passionnée de pouvoir sans cesse expérimenter de nouveaux territoires de ce Langage qui brasse & malaxe continuellement la pratique même d’un quotidien sans arrêt à renouveler, elle cherche à pouvoir pratiquer des lectures publiques de poèmes (ceux des autres et les siens).
Enseignante-documentaliste elle s’accroche pour éveiller ses élèves à l’amour des mots et aux chemins passeurs de lumière et d’issues improbables mais vitales à emprunter grâce au travail de l’écriture et la lecture.
Rédactrice, elle contribue à faire connaître d’autres auteurs, via des sites de création et de recensions littéraires et artistiques (La Cause Littéraire, Traversées, La Pierre et le sel, Recours au poème, …).
« Animal peu grégaire » Murielle Compère-Demarcy poursuit un chemin d’écritures relié paradoxalement – mais pas tant que cela au fond... – au monde qui l’entoure. Chemin d’autant plus intensément poursuivi qu’il se ressource dans une solitude connectée par fenêtres intermittentes au monde et aux autres. Écritures trempées dans l’énergie d’une curiosité insatiable à découvrir au quotidien de toujours nouvelles clefs de lecture du monde & de sa PoéVie.
Son blog, ici : http://www.poeviecriture.over-blog.com/
Recueils de poésie
- Atout-Cœur (éd. Flammes Vives, 2009)
- L’Eau-Vive des falaises (Michel Cosem éd. Encres Vives, coll. Encres Blanches ; Avril 2014).
- Je marche - poème marché/compté à lire à voix haute, recueil de poésie dédié à Jacques Darras : (Michel Cosem éd. Encres Vives, coll. Encres Blanches) ; Août 2014.
- Coupure d’électricité aux éditions du Port d’Attache / Jacques LUCCHESI (Marseille) / Février 2015.
- La Falaise effritée du Dire, aux éditions du Petit Véhicule, Chiendents n°78 ; avril 2015.
- Trash fragilité (faux soleils & drones d’existence), éd. du Citron Gare ; juin 2015.
- Un cri dans le ciel, éd. de La Porte, recueil de poésie ; à paraître troisième trimestre 2015.
Recueil Hors poésie
- La F—du Logis, recueil de nouvelles, août 2014.
Publications en revue : Comme en poésie, Traction-Brabant, Mille et un poètes, rubrique « Trouvaille de Toile… » (dans la revue Expression des Adex), Aéropage, Florilège, Libelle, Portique, Art & Poésie, Traversées, Le Moulin des Loups, Poésie/Première, La Passe, Nouveaux Délits, Décharge, Verso.
Publications sites on line dédiés à la littérature en générale, à la poésie en particulier : chroniques, éditos, articles critiques/recensions sur sites en ligne, créations poétiques (La Cause Littéraire, Traversées, Recours au Poème, Incertain Regard n°10, Les Tas de mots, Poèmes Épars, Ce qui reste, La Pierre et le Sel,...)