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Serge Núñez Tolin

lundi 5 avril 2021, par Cécile Guivarch

« Il manque quelque chose au monde pour que nous sachions pourquoi il est, et c’est à nous que ce manque échoit ». Né à Bruxelles en 1961 où ses parents sont arrivés d’Espagne dix ans plus tôt. Treize livres parus en Belgique, en France et au Brésil. Suivre dans la langue la courbe qui mène des mots aux choses, du rapport aux mots vers le rapport au monde. De 2001 à 2006, cinq livres parus aux éditions Le Cormier dont L’interminable évidence de se taire. Depuis 2010, avec L’ardent silence, ses livres paraissent chez Rougerie éditeur. Derniers parus : Près de la goutte d’eau sous une pluie drue, 2020. La même année : L’exercice du silence paraît aux éditions Le Cadran ligné. Un numéro spécial a été consacré à l’auteur par la revue Traversées n°83, 2017 : « Le monde est noué aux mots comme un nombril  ». Nombreuses collaborations aux revues. (Rédigé en décembre 2020)

Les mots sont une foudre lente, Rougerie éditeur, 2023

… dans une langue particulièrement simple, dépouillée même. Les mots choisis, jamais clinquants, jamais rares […] mais mats, exacts, tombent juste. […] La rhétorique la plus affirmée réside ici dans l’absence, non-ostentatoire de surcroît, de figures de style. Et pourtant les propositions courtes, les phrases brèves se déploient […] avec une grâce aérienne, une limpidité qui ne peuvent que retenir l’attention du lecteur et l’inviter à rêver lui aussi à cette heure inventée au bout de ce cheminement grave et sensible.

Thierry Romagné,
Europe, « Al-Andalus » n°1133-1134 / sept-oct/ 2023 -
https://www.europe-revue.net/produit/n-1133-1134-al-andalus-sept-oct-2023/

Pulsation, force, joie donnent la réplique au vide, à la banalité, à la perte. La parole fait face au silence. […] Vivre ou écrire, c’est faire confiance au mouvement, qui est passage. Marcher à travers le paysage, éplucher des pommes de terre, «  tenir quelqu’un dans ses bras », « ce que l’on reçoit les uns des autres » traduisent le mouvement. Les mots eux-mêmes sont « une foudre lente » : dans ce bel oxymore choisi pour donner son titre à l’ensemble du livre, le poète résume de la plus belle manière ce qu’il y a de force et de fragilité, de vitesse et de patience conjointes dans le poème et dans toute vie humaine pour faire sens : «  cette confiance nous approche aussi près du bord que possible. » Là où le temps et l’espace fusionnent et scintillent. Là où la mort, pourtant inévitable, est déjouée.

Éric Brogniet,
Le Carnet et les Instants,
https://le-carnet-et-les-instants.net/2023/05/07/nunez-tolin-les-mots-sont-une-foudre-lente/#more-60245

Tu n’ajoutes rien à la lumière du jour. Tu prends le matin comme il se lève. Tu es alors tout le matin.
On n’ajourne pas la soif. Elle assèche, prononce le sec et ne laisse rien au fond des mots.
*
Quels mots pour dire le vide ? Parler des pas que l’on porterait dans sa direction ?
Plutôt que des bris indéfiniment raboutés, des mots rapportés au quotidien. Des mots pareils aux jours banals pour dire dans les silences ce que je n’ai encore pu dire.
*
Ce que l’on refait dans chacun des jours revenus, cette nécessité à quoi l’on répond avec des mots aussi directs que l’on va à la soif.

25 juin 2015 – 19 mars 2016

L’exercice du silence (Le Cadran ligné, 2020)

 
 

« L’Exercice du silence fait partie de ces livres que l’on n’attendait pas et dont la lecture marque durablement celui qui s’y lance. Il développe à bas bruit et dans une langue d’une humilité qui étonne, un questionnement vrai, exigeant, indépendant des modes et des poses littéraires. C’est un précieux viatique pour l’hiver dans lequel nous entrons tous, tout le temps. »

Thierry ROMAGNÉ
https://www.nouvelle-quinzaine-litteraire.fr/mode-lecture/un-autre-parti-pris-des-choses-1250

 

Aller vers un silence qui n’a plus les mots pour témoins et choisir la respiration comme mesure des choses, l’air pour le dénuement qu’il offre à la vue.

Ménager dans la pensée une vacance de l’esprit.

Je n’avance pas avec des mots clairs. Je n’avance pas vers une clarté posée devant car j’ignore où elle est, ce qu’elle est ou même si elle est.

 

*

 

Regarder le silence.

Longue accoutumance au visible.

Se servir des mots pour atteindre au silence. Regarder pour atteindre la vue.

Tout tourne en rond dans mon esprit autour d’un mot qui n’a jamais été complètement dit.

Aujourd’hui, je m’attache au mot qui ne demande pas à être dit.

Le mot que rien ne demande de dire.

La chose que rien ne demande de dire.

10 août 2004 - 2 juin 2005

Près de la goutte d’eau sous une pluie drue (Rougerie éditeur, 2020)

Confondre les mots et les choses. Y a-t-il pour le poème un vœu plus cher que celui-ci ? Les mots seraient si simples et nus qu’ils assureraient la présence des choses. Ils seraient, même, les choses, ils seraient les choses mêmes. Il y a là sans doute un rêve et une aporie mais c’est une aporie féconde et un rêve réel, voilà ce que semble dire cette poésie.

Laurent ALBARRACIN© : Laurent Albarracin. 26 mai 2020.
http://pierre.campion2.free.fr/albarracin_tolin2.htm

 

 

 

Je m’approche de la fenêtre pour écouter la pluie. Comme un décompte de l’instant.

La butée incessante des mots, cette butée que rien ne fait taire, le silence lui-même est comme un bourdonnement passionnel.

 

*
 

Ce qui m’arrive, c’est le mois de juin avec la beauté, la respiration tout le jour, c’est le tutoiement de tes matinées dans les miennes. Rien n’est davantage fait pour ça que la lumière levée avec le jour.

La beauté, c’est l’instant qui nous accorde au sol. C’est la banalité de l’herbe. La pauvreté d’un chemin de campagne. La beauté, c’est l’automne d’une journée d’août. Le désordre du vent.

La beauté, c’est le cœur qui respire.

29 août 2011 – 6 février 2012

La vie où vivre (Rougerie éditeur, 2017)

Quelque chose est ininterrompu, fraternel, tendu, mais tourné aussi vers l’heureux chez Serge Núñez Tolin, une question sans destinataire, qui vient aussi se perdre et se trouver sur la peau, un lieu, un baiser de tout ce qui manque. […] Mais il y a que nous ne sommes pas seuls : je me tourne de ton côté... le temps va tandis que nous nous rapprochons. Il nous lie à nous ne savons quoi. La vie où vivre.

Véronique WAUTIER
Le journal des poètes, N°4 (2017, pp.97-99)

 

 

 

Torchon* enroulé par torsade sous le geste vif du poignet, essoré des deux mains serrées à blanc, comme des poings, sur le linge mouillé.
Et je vidais le seau d’eau sale dans le caniveau.
Étroitesse du jour par où passe le poème.
Nettoyage régulier des lieux que l’on habite, pauvreté de la charge et du jour commun. Rituel.

04 novembre 2012 -21 mars 2013

 
*Le mot est pris ici suivant l’usage en Belgique qui désigne ce qu’en France on appelle serpillière.

 

Le truchement des mots (Éditions Tarabuste Triages Anthologie vol 1, 2017)

 

Effondrement de l’être que le paysage refaçonne à chaque degré de la chute en un mouvement engourdi dans la durée. Et vous verrez que l’on n’est jamais assez poreux, que le langage recule infiniment et que l’on y figure ce point de mélancolie duquel le regard est la bonde.

 

*

 
 

Acheminer le monde vers la parole dans l’exercice quotidien de l’attente.

La voix retourne le regard à sa mélancolie.

Se saisir des choses, c’est tomber dans leur infini.

Regarder n’est pas voir le mot avec la chose mais voir la chose dans l’ignorance de son nom, jusqu’à l’oubli complet de nommer.

13 janvier 2003 - 17 juillet 2003

Fou dans ma hâte (Rougerie éditeur, 2015)

La hâte qu’exprime le poète de bout en bout témoigne de sa recherche perpétuelle, de son dynamisme, de sa ferveur à dire, à trouver les mots justes pour dire le réel, eux qui sont « si peu suffisants et si peu capables de serrer les choses dans ce que nous ne pouvons dire ». […] Son but est clair : retrouver l’essence de l’existence, du corps et du cœur dans l’écriture, tout en étant relié aux autres. « Trouver en moi, les autres, les faire entrer ici, dans les mots que l’on serre contre soi ».

Mélanie GODIN (27/04/2015)
Le Carnet et les Instants/Revue des Lettres belges francophones
http://le-carnet-et-les-instants.net/2015/04/27/nunez-tolin-fou-dans-ma-hate/#more-751

 

Fou dans ma hâte, je ne retiens que son nom. Je le répète comme s’il n’y avait pas d’autres mots ou que je n’en connaissais aucun autre. Son nom et ma respiration, près de son nom.

Son nom, tout son corps.

Je colle ma bouche à sa peau et dit à cet endroit d’elle, son nom autant de fois qu’il existe de mots.

 

*
 

Parler cette langue qui nous épuise, marcher ces pas qui n’ont de fin.

Faire des mots avec le jour.

Je remonte de la respiration jusqu’au jour, je prends la voie des sèves et parviens à la lumière : je marche.

J’avance sur le jour, fou dans ma hâte.

03 mars 2012 – 15 novembre 2012

Nœud noué par personne (Rougerie éditeur, 2012)

S’il y a peu d’hommes aussi disciplinés et austères que lui, et peu d’artistes contemporains aussi engagés dans une expérience spirituelle, Serge Núñez Tolin ne se soucie ni de religion ni de morale. Il aime le Tout et refuse la transcendance (« il n’existe aucun surplomb sur l’homme » dit-il), il cherche passionnément une source d’être qui ferait autorité de paix, ferment d’entente, fondation solidaire entre les hommes, et ignore la morale comme pureté d’un Bien à comprendre ou à faire. Il cherche, vers le silence, une brèche collective, non pas du tout un abri personnel. Ce métaphysicien est « social » de part en part.

Marc WETZEL
SOUFFLES, vol. 73, p.465-468, décembre 2013

 

Cette chute qui nous entoure et nous rapproche du néant sans fond de tomber.

Le présent détaché de toute école du présent, il reste ce mouvement qui détache l’eau de la rive.

 

*

 

Poussés par l’absence nous cherchons la présence ; c’est même, un surcroît de présence qui nous convaincrait de notre séjour.

D’où vient-il que je me mette en quête de ce que j’ignore ?
De ce que l’absence n’instruit rien.

3 septembre 2002 - 13 janvier 2003

L’ardent silence (Rougerie éditeur, 2010)

Une démarche qui n’autorise pas les repos faciles, illusoires, mais qui est à reprendre sans cesse et sans nier les violences auxquelles elle se heurte (injure, crachat, brutalité de la gifle…) « Aller à la marge vive où silence et remous se confondent en une seule tension. »

Non, décidément, ce silence n’a rien d’immobile, n’est en rien une résignation. On se tait ardemment, approché par l’ardent désir de la question. Notre voix est vive des mots qui la questionnent et du silence au creux de ce questionnement. Et la parole du poète se fait invitation à entrer dans la danse : « Le vif danse une signification qui nous crée ».

Marc DUGARDIN
Le Journal des Poètes, n°4, 2010

 

Cette voix que l’on entend
comme un ardent silence,
ce n’est pas le silence
sans cesser exactement de l’être.

C’est un acquiescement,
un achèvement de l’être
où les mots se sont retirés,

un silence qui est la réalité entière.

 

*

 

Tenir l’affût sans attendre de proie.

Scruter dans la lumière, le silence qu’elle porte et quand on y est, scruter dans le silence la lumière qui y rayonne.

Ardente écoute qui ne fait part qu’au silence. S’instruire de silence.

17 juillet 2003 - 5 janvier 2004

L’interminable évidence de se taire (Le Cormier 2006)

Passée la visite faite aux choses, il reste ce visiteur, qui n’est rien ;
Passée la visite rendue aux mots, il reste un son hébété, quasiment pas une voix.

Résurgence en deçà des choses. Désert effaré de soleil, dessication de la parole, plus rien à quoi l’eau ne puisse rendre mot.

Dans cette vaste dormition, quelque chose ne peut totalement empêcher un mouvement, quelque chose qui contrarie l’immobilité là où elle pose ; quelque hose, cette chose inintelligiblement, ce présent.

 

*
 

Déplacer le silence vers un autre lieu du silence, identiquement
Silencieux.
Chercher l’extrême pointe du promontoire où le silence cesse d’être le vide que l’on entend, pour être ce silence que l’on voit.

Va-et-vient de la main sur le bois de la table, plat de la paume qui en caresse le bois, jusqu’à être caresse et bois.

Trouver dans la nuit, la seconde nécessaire à l’endormissement, celle que la pensée ne peut se figurer, celle qui exige un pas de plus : cette seconde où la pensée s’ouvre sur une obscurité égale à la nuit, seconde où le monde s’abîme dans la veille ; où la nuit se trouve à sa plus forte intensité, cette nuit qui scelle chaque seconde sur elle-même, comme autant d’appels aveugles.

(05 janvier 2004 – 10 août 2004)

Silo IV (Le Cormier 2004)

La langue est le témoignage d’une absence, celle de
L’être que nous ne formons pas avec elle, ni avec les choses.

Rien n’interdit d’en parler de l’intérieur mais c’est comme une conséquence détachée de sa cause et retournée vers elle : parole de personne.

Les mots ne sont pas seulement la condition de la langue mais aussi sa fin. Devant elle, je me demande, non pas ce qu’elle fait apparaître, mais bien, ce qui disparaît en elle-même.

La tension qui forme les mots comme une béance.

Devant les mots : je suis devant mon néant.

L’invisible est cette lumière que le silence éclaire.

Une issue dans l’infini me donne à boire une seconde fois.

(Février 2001 - septembre 2002)

Silo III (Le Cormier 2003)

Partout où je me suis essayé, je n’ai tracé autre chose que
le mot dont je suis encore loin de voir la frontière. Partout où je me suis essayé, tendu jusqu’à faire le vide, il m’a semblé soutenir le paysage éclatant du présent contre mon propre pas dans les mots.

La parole, vibrante de ce qui lui échappe et la commande, la précède comme la forme de toutes les formes. Il parcourt ce paysage soustrait à son pas à mesure que s’en déroulait le fil ininterrompu, friche, territoire déshabité :
désert des choses.

Les rivages grandirent avec l’éveil ; les paupières font ce battement d’ailes, et ce sont les oiseaux du bord de mer qui lancent le jour dans l’immobilité :

Y avait-il un dernier degré dans l’amplification du silence ?

(? – février 2001)

Silo II (Le Cormier 2002)

C’est au moment qu’elle se prononce, longuement à la crète de la
bouche (sur la langue : une salive d’attente). Crachat aux choses.

Pour sortir des mots, suffirait-il que je dise que ce mot est un paysage ?

Où sortir des mots ?

Il faudrait quitter la langue. Jeter la langue. Et le silence, qui enveloppe les mots d’une ultime figure de langage.

Pour sortir des mots,
sortir de leur peau,
qui est ma peau.

Et tout s’épuise en soi-même.

(ca.1991 – ? )

Silo (Le Cormier 2001)

Marcher dans un livre jusqu’à ne plus savoir si la nuit précède le jour, ou si le jour porte la nuit. Divaguer, suivre les itinéraires les plus compliqués, les plus confus, avoir l’intuition de la folie, et continuer malgré tout. On entre dans un livre pour le traverser, on est en définitive traversé par lui. On a franchi u précipice, on finit par aimer la distance qui [nous] a séparé de la chute, puisque chute, il y a eu.[…] Serge Núñez Tolin s’est dégagé de toutes les attaches encombrantes, éthiques, philosophiques, affectives, … pour entrer en poésie, enfin, les mains libres ? Quitter le genre universel, écrit-il, à moins que …

Gaspard HONS
Le Mensuel littéraire et poétique
n°301 du 15 avril 2002

 

La main tendue prête
au hasard des conséquences qu’il n’a pas.

Vivre d’un sang plus obscène, trouver
en soi un sang plus épais,
rendre sommaire et
donner un change brutal au monde.

La gorge
brûle sous le vent

Le silence même est
pris d’un feu indécent.

 

*

 

Dans le hennissement des nuages, dans le roulement des
vagues, dans la fusillade du soleil, dans le bourdonnement de l’abeille, dans le charroi terrestre, dans la retraite du dormeur, dans l’argile ardente du vol, dans l’onde enthousiaste du vent le paysage a déroulé l’épluchure verte de sa présence, l’eau va d’un large cours fluvial, l’homme s’est mis en paix avec la distance et l’étendue a desserré ses nœuds, un chardon béant dans une aube plus vaste, un mot cherchant dans l’écho un cri attentif, la houe poussée dans l’errance enclose,

dans la chair
le franchissement du corps.

( ? – ca.1991)

Livres publiés

  • Silo, Le Cormier, novembre 2001
  • Silo II, Le Cormier, décembre 2002
  • Silo III, Le Cormier, décembre 2003
  • Silo IV, Le Cormier, décembre 2004
  • L’interminable évidence de se taire, Le Cormier, novembre 2006
  • L’ardent silence, Rougerie, janvier 2010
  • Nœud noué par personne, Rougerie, octobre 2012
  • Fou, dans ma hâte, Rougerie, février 2015
  • Nó dado por ninguem /Nœud noué par personne, éd. Bil. Portugais/Français,Trad. J. Castañon Guimarães, Lumne editor, mai 2015. Brésil.
  • La vie où vivre, Rougerie, avril 2017
  • Le truchement des mots, Éditions Tarabuste, Triages/Anthologie vol I, juin 2017.
  • Près de la goutte d’eau sous une pluie drue, Rougerie. Mars 2020.
  • L’exercice du silence, Le Cadran ligné, septembre 2020
  • Les mots sont une foudre lente, Rougerie éditeur, 2023

Plaquettes et livres d’artiste

  • L’arbre et la fenêtre, avec des dessins de M. Vermandere, éditions Centrifuges, Saint-Jean-La-Bussière (69550 France), mars 2013.
  • L’infini dans les choses, avec des peintures d’Aaron Clarke, coll. « Jamais » Les livres pauvres, Saint-Jean-La-Bussière (69550 France), mai 2013.
  • La question aveugle, Le Cadran ligné, Saint-Clément (19700 France), février 2014.
  • Le tout et le rien, avec la collaboration de Cécile A. Holdban. Les Cahiers du Museur, collection À côté, 2021 (vingt et un exemplaires)

Collaborations aux revues

  • Le Journal des Poètes  : 1985, 1987, 1990, 1995, 2002, 2009, 2010, 2015, 2021 (Bruxelles)
  • Encres Vives : 1998, n° 240 (France)
  • Archipel : 2004, n°22 (Anvers)
  • L’Étrangère : 2005, n°12 (Bruxelles)
  • Arpa : 30 ans de poésie, n°91-92, juin 2007 (Clermont-Ferrand)
  • Traversées n°60, automne 2010 (Virton)
  • Grain de sable, n°8, hiver 2010 (Luxembourg)
  • N 4728, n°19, printemps 2011 (Angers)
  • NUNC n°26, février 2012 (Clichy)
  • N 4728, n°21, janvier 2012 (Angers)
  • N 4728, n°22, juin 2012 (Angers)
  • Carnets des Lierles n°122, mai 2013 (Frontignan)
  • Traversées, n°70, décembre 2013 (Arlon)
  • Souffles, vol. 73, 242-243, décembre 2013 (Montpellier)
  • N 47, n°25, janvier 2014 (Angers). Dossier personnel.
  • Prosa (Cahier littéraire hebdomadaire du quotidien brésilien « O Globo »). Nó dado por ninguém. Extraits de « Noeud noué par personne » traduit en Portugais par Júlio Castañon Guimarães. 24.05.2014, p.3 (Brésil).
  • Arpa, n°112, février 2015, pp.72-75 (Clermont-Ferrand).
  • Le Journal des Poètes, 2015, n°2, pp. 90-91 (Bruxelles).
  • Les Hommes sans Épaules, juillet 2016, n°42, pp. 180-184 (Écouen).
  • Traversées n°83, mars 2017, Dossier personnel, pp.3-51 (Virton).
  • Triages / Anthologie Vol I. Tarabuste Éditions, juin 2017, pp.56-79 (St-Benoît-sur-Sault).
  • N47, n°31, automne 2017, pp. 61-65 (Angers).
  • Le Journal des Poètes, avril 2018, n°2, pp. 62-64 (Bruxelles).
  • A, Littérature et Action, janvier-avril 2018, n°1, pp. 62-64 (Nice).
  • Siècle 21 n°34, été 2019, 77-79 (Paris)

Anthologies

  • Antología de la poesía belga en francés. Tomo III, José Luis Reina Palazón, Pierre-Yves Soucy, Calima Ediciones, España 2004.
  • Résonnances. Anthologie des écrivains présentés au Cercle de la Rotonde, M-C. Roose, Memmor, Belgique, 2005.
  • Poètes aujourd’hui. Un panorama de la poésie francophone de Belgique, Liliane Wouters et Yves Namur, Le Taillis Pré – Le Noroît, 2007.
  • Piqués des vers, 300 coups de cœur poétiques, Colette Nys-Mazure & Christian Libens, Renaissance du Livre, coll. Espace Nord, Bruxelles 2010.
  • Écrivains francophones de Belgique, Siècle 21 n°34, 77-79. Paris, 2019
  • Une poésie de vingt ans, Anthologie de la poésie en Belgique francophone (2000-2020), Gérald Purnelle, Espace Nord (2022, 181-183)

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