Françoise Ascal partage son temps entre un village de Seine et Marne et les Vosges saônoises. Elle est l’auteure d’une trentaine d’ouvrages (poèmes, récits, essais, journaux). Elle a été potière, a longtemps animé des ateliers d’art plastique en milieu hospitalier avant de se consacrer à l’écriture. Elle collabore régulièrement avec des peintres, vidéastes et musiciens et a donné de nombreuses lectures en France et à l’étranger.
Extraits de Brumes, éditions Æncrages & Co 2021, peintures de Caroline François-Rubino, postface de Sabine Huynh
tu marches entre les fûts dressés
sapins noirs
aulnes fantomatiques
feuilles mortes décomposéestu marches sans l’espoir
de parvenir en terre très bleue
condamné aux brumes
comme à l’inconnaissancetu marches sans boussole
sans but sans désir
si ce n’est
au bout de ta vie
percer l’obscur
d’un trou d’épingle
*
la brume est sans avenir
un rien la déchireréduite à néant
voici que s’avivent les feux du ciel
couvant sous son daissommes-nous de même substance
dans nos corps opaquesnous qui renaissons à la lumière
plusieurs fois dans une vie
après avoir désespéré ?
*
il fait un temps de bruyère
rose et mauve se sont alliés
pour repeindre le cielqu’est-ce donc qui palpite
derrière la nuée piquetée de violine ?quelle présence ailée
libre de toute pesanteur
nous fait signepar delà nos angoisses
nos effrois d’habitants
d’un monde sans répit dévasté ?
Extraits de L’Obstination du perce-neige (carnets 2012-2017), éditions Al Manar 2020, encres de Jérôme Vinçon
4 février 2013
Envisager l’avenir dans toutes ses possibilités, si sombres soient-elles. Ne suis pas seule à vivre ces inquiétudes au creux du corps. Ne suis pas une victime exceptionnelle. La fréquentation de l’hôpital, sa vaste communauté de souffrants, obligent à mettre en perspective.24 octobre 2013
Je cherche le salut du côté des mots. Il ne vient pas. Les mots restent tapis ailleurs. Dans la nuit, ils n’éclairent pas. Je les cherche, je les épelle.
Pourtant je n’ai rien à dire. Les mots que j’espère sont par-delà. Ceux que j’utilise ne sont là que pour prendre pied dans le réel.
21 mai 2014
Je penche de plus en plus souvent du côté de la contemplation. Regarder la beauté encore possible du monde, l’énigme du phénomène vie. Je suis en vie. La vie coule dans mon corps et je la loue, je l’accepte avec son lot de douleurs. J’entends la rivière. Les oiseaux. Les insectes. L’herbe est haute. La lumière joue différemment qu’en été après les foins. Écouter/voir du fond de « l’âme ». J’ose ce mot malgré ce qu’il traîne. Je ne trouve aucun équivalant. Ces journées me lavent. Je ne cherche pas l’enfant que je fus ici. Je cherche le suspend. L’abandon de moi-même. Une forme de dissolution ?Je rejoins une place à ma mesure, une place qu’on reconnaît, dans l’empreinte de laquelle on peut se laisser glisser, se laisser désarmer. Ici cesse le combat. Et les ombres s’allongent vers la terre qui les boit. Les ombres elles-mêmes se reposent dans le bercement du soir, couleur lilas.
Inutile de chercher les raisons qui produisent cet état. Vivre, aimer, suffisent.
27 août 2014
Pas la moindre nostalgie de l’enfance, mais la conviction que dans l’enfance il y a le savoir indispensable. Le savoir perdu oublié recouvert. Peut-être par le langage ? J’ai toujours refusé cette idée. Aujourd’hui je doute. Dans l’enfance se trouve l’initiation essentielle qu’il faudrait rejoindre par-delà les masques adultes, par-delà le dispositif social qui érige des forteresses.
7 février 2017
Le problème est de se sortir du climat délétère qui règne dans notre société. Chaque jour les nouvelles sont accablantes. Que ce soit par la médiocrité, par le scandale, par la bêtise, par la violence. Comment résister et avec quoi ? Résister avec les armes de l’intime ? avec celles de la poésie ? Comment poursuivre le sens lorsque tout semble se désarticuler, s’épuiser dans l’absurde ? Comment rester vivant vertical ? Comment oser encore parler de beauté ? Comment cultiver son jardin sans se replier, sans se couper de la communauté ?
9 août 2017
Comment oser dire que regarder pousser l’herbe, littéralement, s’absorber dans le flux des nuages, écouter la chute de quelques aiguilles de pin est une expérience des plus nécessaires ? Comment soutenir que cela modifie l’humain ? Le rend meilleur, plus tolérant, plus respectueux, plus aimant ?
15 novembre 2017
Relever la tête. C’est de cela dont il s’agit.
Se tenir verticale face à la monstruosité.Trafic de migrants, capturés en Lybie, torturés, rackettés auprès de la famille qu’on prend soin d’appeler pendant la séance de torture.
Vertige à passer d’un plan de conscience à l’autre, de l’intime profond à la peau déchirée du monde.
Extraits de Variations-prairie , éditions Tipaza 2020, peintures de Pascal Geyre
D’abord choisir sa place. S’assurer que l’angle de vision est en adéquation avec la couleur de « l’âme ». Couleur changeante, on le sait, aussi mobile que les reflets sur l’étang voisin.
Certains jours réclameront de l’ombre, d’autres le plein soleil, d’autres encore le filtrage de la lumière à travers les hautes tiges des corètes en fleurs.
La proximité amicale d’un carnet déjà bien patiné sera un allié sûr.
*
Le regard s’ouvrira sur le vaste vert et ses déclinaisons sans vouloir les fixer. Il se dissipera dans les balancements, les frémissements continus, se fondra dans la mélodie du vent.
À l’heure précise où la lumière du soir embrasera l’étendue, enflammera les grands saules, les acacias, les aulnes bordant la rivière, commencera la cérémonie païenne que l’on s’est choisie.
Une fête de l’être qui n’a d’égal que l’oubli de soi.
*
La reine des prés croît en lisière. De loin on aperçoit les hampes d’un ivoire verdissant. Leur parfum navigue sous la chaleur de juillet et se répand jusqu’à la table. On ferme les yeux. On écoute bruire le sapin. Un geai se pose sur le pommier mort dont les vieilles branches et ramilles pendent comme une chevelure de noyée.
Les pensées vont et viennent. Faut-il tenter de les diriger ? Y a-t-il des mots à ne prononcer sous aucun prétexte ? D’autres à mettre en bouche, à garder sous la langue très longuement, jusqu’à absorption complète ?
On répète le mot prairie, le mot lumière.
*
Pas de murs, pas de grillage, à peine quelques pierres sèches franchissables d’un bond, quelques sorbiers esquissant une vague limite, et le ruisseau sans profondeur, avec sa lisière végétale pour simuler un horizon.
Pourtant — et malgré sa superficie — elle n’est en définitive qu’un jardin clos.
Jardin clos.
Le lieu d’Adam et d’Ève.
Le verger idyllique où se promener nus.
L’espace apprivoisé, la nature domestiquée, à dimension humaine, loin des bêtes sauvages, loin de l’océan et du ressac des tempêtes, loin du sable et des dunes porteuses d’infini.
Jardin clos pour rêver la vie plutôt que la vivre, croire à la musique des sphères, épouser le rythme mystérieux du jour et de la nuit, contempler la lune, boire les aubes.
Jardin désirable
Jardin d’oubliDans l’ombre, les serpents veillent.
*
Ici/maintenant ne suffit pas.
Ici/maintenant doit s’épaissir des multiples couches successives d’ici/maintenant révolus.C’est alors seulement que le temps est comme de l’eau. Une eau transparente.
On plonge son regard jusqu’au fond.
On surprend les cailloux qui reposent, les éclats de quartz ou de grès, les algues fuyantes, et tout à la fois l’infime mouvement en surface. Plissements, ridules, courants et couleurs changeantes avivées d’un rai de lumière.Tant d’ici/maintenant sont encore à naître.
*
La peau du monde est en sang
et toi tu regardes une prairie
Les hommes se déchirent
et toi tu cherches une lueur de brin d’herbeSuis-je coupable de désertion
ou simple jardinière
d’un carré de paix ?
Extraits de Grünewald, le temps déchiré, éditions L’Herbe qui tremble 2021, dessins de Gérard Titus-Carmel
je vous écris du haut d’un promontoire de cinq siècles
un promontoire sans horizon
cerné de barbelés
de miradors
de drones survolant des terres occupées des villes détruites
un promontoire habité par des luttes fratricides
gouverné par des appels aux meurtresde votre siècle au nôtre l’humanité n’a pas grandi
vous êtes le peintre du retable d’Issenheim
mais aussi ingénieur en hydraulique et sourcier
comme Léonard vous inventez et construisez
vous faites jaillir la vie d’entre les pierresje sonde vos puits vos fontaines vos aqueducs vos pompes mécaniques
l’eau court à travers vos esquissesvous ramassez les simples
confectionnez des baumes
fabriquez des savonsvous connaissez la géologie la minéralogie la chiromancie
on vous dit alchimistevous pratiquez l’art d’extraire les pigments les plus précieux
vous broyez les couleurs
vous obtenez du jamais-vu
*
mais vous-même n’apparaissez pas
votre visage se dérobe
votre nom est un leurre
votre vie tissée d’ombresnous connaissons vos contemporains
Dürer Holbein Cranach
nous pouvons ausculter leur regard leur carnation la forme de leurs nez de leurs lèvres
nous pouvons lire leurs lettres entrer dans l’intimité de leurs carnetsvous seul manquez à l’appel
*
dans les églises voisines
règnent les crucifixions lénifiantes
l’agonie laisse les corps paisibles
les saintes faces reposent au creux de l’épaule
paupières closes
comme par le sommeilvous seul
rompez le regard
déchirez les conventionsvous osez peindre
le cri des fibres
au vif de la torture
*
tandis qu’à Venise
au même moment
Giorgione lève le voile sur la chair triomphante
s’aventure à peindre une promesse de jouissance
votre pinceau insiste
cerne le corps misérable
le corps meurtri sous les coups et les injures
l’homme bafouéautour de vous gronde la révolte des paysans
en ces temps d’intolérance qui ressemblent aux nôtres
le sentiment de l’injustice est-il plaie ouverte dans votre chair ?
Extraits de La Barque de l’aube - Camille Corot , éditions arléa 2018
Dernière aurore. Dernier crépuscule.
Ton regard est pris de vertige, il chavire au bord d’un carré de ciel inatteignableSi près, si loin.Dans la chambre silencieuse, la lumière décroit peu à peu. Elle trouble les certitudes, dissout les contours. Elle apaise ta peau de vieil homme fatigué et dans un même mouvement plante une lame au vif de la chair.
Dans un souffle tu confies à ton ami ces derniers mots :
« J’aperçois des choses que je n’ai jamais vues. Il me semble que je n’ai jamais su faire un ciel. Ce que j’ai devant moi est bien plus rose, plus profond, plus transparent. »Plus rose plus profond plus transparent.
Sans bruit, les mots résonnent, poursuivent leur chemin vers l’opacité des hauts fonds.Plus rose plus profond plus transparent
comme la vie même dans sa fugacité
comme la pointe fine de l’êtrecomme le sillage
laissé par la barque de l’aube
glissant sur le temps
avec sa charge d’âmes
et de mémoire.
Extraits de Entre Chair et Terre, éditions Le Réalgar 2017, avec des peintures de Jean-Claude Terrier
Semences de savoir
enfouies dans les silexgrains d’utopie
perdus sous les sablespollen de lumière
dévoré par l’ombreaccordez-vous
un bref instantde tous vos feux secrets
luisez
au noir
de notre chair
*
Les mots se sont éteints
NuitLes mots se sont résorbés
SoifOù puiser
Un lait d’étoiles ?
Bibliographie (poèmes, proses, récits)
- Brumes, avec des peintures de Caroline François-Rubino et une postface de Sabine Huynh, éditions Æncrages & Co, 2021
- Grünewald, le temps déchiré, avec des dessins de Gérard Titus-Carmel, éditions L’Herbe qui tremble, 2021
- L’obstination du perce-neige, avec des encres de Jérôme Vinçon, éditions Al Manar, 2020
- Variations-prairie (suivi de Mille Etangs, de Lettre à Adèle et de Colomban), avec des peintures de Pascal Geyre, éditions Tipaza, 2020
- La barque de l’aube (Camille Corot), éditions Arléa, 2018
- Entre chair et terre, avec des huiles sur papier de Jean-Claude Terrier, éditions Le Réalgar, 2017
- Un bleu d’octobre, éditions Apogée, 2016
- Des voix dans l’obscur, avec des dessins de Gérard Titus-Carmel, édition Æncrages & Co, 2015
- Noir-Racine précédé de Le fil de l’oubli, avec des monotypes de Marie Alloy, éditions Al-Manar, 2015
- Levée des ombres, avec des photographies de Philippe Bertin, éditions Atelier Baie, 2013
- Lignées, avec des dessins de Gérard Titus-Carmel, éditions Æncrages & Co, 2012 (prix Louis Guillaume en 214)
- Un rêve de verticalité, éditions Apogée, 2011
- Rouge Rothko, éditions Apogée, 2009
- Perdre trace, avec huit peintures d’Alain Boullet, éditions Tipaza, 2008
- Si seulement, avec huit fusains d’Alexandre Hollan, éditions Calligrammes, 2008
- Issues, éditions Apogée, 2006
- Cendres Vives suivi de Le Carré du ciel (nouvelle édition), éditions Apogée, 2006
- Mille étangs, avec des peintures de Philippe Aubry et une lettre de Denise Desautels, éditions Travers, 2006
- La Table de veille, éditions Apogée, 2004
- Un automne sur la colline (autour de Le Corbusier), éditions Apogée, 2003
- L’Arpentée, éditions Wigwam, 2003
- Le Sentier des signes, avec douze calligraphies originales de Ghani Alani, éditions Arfuyen, 1999
- L’Issue, avec une photographie de Gaël Ascal, éditions Les Petits Classiques du Grand Pirate, 1999
- Le Fil de l’oubli, éditions Calligrammes, 1998
- Le Carré du ciel, Atelier La Feugraie, 1998
- Dans le sillage d’Icare, avec 12 dessins de Jacques-Pierre Amée, éditions Cirrus,1997
- Cendres vives, éditions Paroles d’Aube (réunion en volume de Le Pré, La Part du feu, L’Ombre et l’éclat) 1995
- Fracas d’écume, coédition Atelier La Feugraie/Le Noroît (Québec), 1992
- L’ Ombre et l’éclat, Atelier La Feugraie, 1990
- La Part du feu, Atelier La Feugraie, 1987
- Le Pré, Atelier La Feugraie, 1985
Traduction
- Entre carne y tierra (Entre chair et terre, poèmes), traduit en espagnol par Juan Luis Delmont, édition Pen Press, New York, 2007
- La barca dell’alba Camille Corot, traduit en italien par Francese Di Gabriella Soldini, éditions Pagine d’Arte 2019
CD-audio
- L’Arpentée, collection Dire, éditions EPM, 2016, avec les voix de Céline Liger, Claire Delaporte, Françoise Ascal. Composition musicale Gaël Ascal.
Anthologies et ouvrages collectifs
- Claude Louis-Combet, mythe, sainteté, écriture, éditions José Corti, 2000
(“L’expérience de la nuit dans l’œuvre de Claude Louis-Combet”, étude)- Des écrivains en Fanche-comté, coédition CRL/ Néo éditions, 2001, Besançon.
- SEPT écrits de femmes, éditions Sémaphore, 2002
- Tout l’espoir n’est pas de trop “Douze voix de la poésie francophone”, éditions Le temps des Cerises, Paris, 2002
- Petit Musée portatif d’Abdellatif Laâbi, préface de Françoise Ascal, éditions Al Manar, 2002
- Ombres portées (sur des photograpies de Jacques Clauzel), éditions Tipaza, juin 2003
- Participation à l’œuvre du sculpteur québécois Michel Goulet acquise par le ville du Havre en 2006
- Des Poètes au Parvis anthologie de Marc delouze, édition La Passe du vent, 2007
- Le dico des dix mots (dix ans de “semaine de la langue française” organisée par la DGLFLF) édition La Passe du vent, 2008
- “La poésie, c’est autre chose ” 1001 définitions de la poésie sous la direction de Gérard Pfister, éditions Arfuyen, 2008
- Au pays de Magritte : regarder, lire, écrire par Béatrice Libert, éditions Couleur Livres (Belgique) 2009
- Et si le rouge n’existait pas anthologie poétique réunie part Françoise Coulmin, éditions Le Temps des Cerises, 2010
- Côté femmes, d’un poème à l’autre anthologie poétique de Cécile Oumhani et Zineb Laouedj, éditions Espace libre, 2010
- L’Interculturel dynamique, ouvrage collectif dirigé par M.Belmaïzi et M.Cornelis, édition E.M.E., Bruxelles, 2010
- Revue nu (e) n°50 consacré à Werner Lambersy (texte d’hommage) janvier 2012
- Voix vives (de méditerrannée en méditerrannée) Anthologie Sète 2013, éditions Bruno Doucet
- tondo/tondi livre d’artiste d’Yves Piquet 12 exemplaires avril 2014 (avec Alain Freixe, Emilienne Kerhoas, Alain Le Beuze, Jean Picquet, Erwann Rougé, Laurine Rousselet).
- Le poème en prose contemporain Carnet Louis Guillaume N°39, décembre 2014
- Il n’y a pas de meilleur ami qu’un livre, éditions Voix d’encre
- L’Arbre à poèmes anthologie d’Abdellatif Laâbi, Poésie Gallimard, préface Françoise Ascal
- Peinture et Poésie (Les peintres vus par les poètes), Catalogue anthologique de la collection des peintures du Musée Paul Valéry, Sète, 2018
- Des mots et des fruits, Une odeur de menthe, commande du Département de Seine et Marne, deux textes sur les alignements d’arbres, 2018
- Anthologie de poésie, Maison de Poésie E.Blémond, éditions Proverbe, 2018
- À l’horizon des terres infinies (Variations sur Paul Quéré), éditions Sauvages, 2019
- Fraternellement, Charles Juliet, éditions Jacques André, 2019
- Anthologie « Frontières » (73 poètes) Bacchanales n°62 novembre 2019
- Tapis de chiffons, participation au projet de Cécile A.Holban (170 écrivains artistes poètes ont envoyé un vers que Cécile A.H. a manuscrit sur des sachets de thé séchés qu’elle a ensuite assemblé en tapis
- A trente-huit kilomètres (Vert-le-Grand, si loin si proche) photographies Lionel Antoni, éditions Photopaper, 2020
- Promenade 2, trois textes (Michèle Blard, Isabelle Brocard, Françoise Ascal) avec deux pièces musicales de Daniel Lifermann (flûte Shakuhachi), éditions Label Rives, 2021
Livres d’artiste
- L’Encre du sablier, éditions Double Cloche (Livre d’artiste imprimé en sérigraphie, tiré à quarante exemplaires, avec onze estampes du peintre Yves Picquet) 1999
- Le Vent seul, éditions Double Cloche (avec cinq estampes d’Yves Picquet, imprimé en sérigraphie, tiré à trente exemplaires) 1999
- La Hutte aux écritures, éditions A Travers (livre d’artiste avec le peintre Jacques Clauzel) 2001
- Noir-Racine, éditions Al Manar, livre d’artiste avec des aquarelles de Marie Alloy, 20 exemplaires, septembre 2009
- Langue de sable, « livre pauvre » de Daniel Leuwers, manuscrit, six exemplaires, avec des peintures de Jean-Pierre Thomas, septembre 2009
- Un désir d’aube, édition Atelier de Villemorge, livre d’artiste avec un bois gravé de Jacky Essirard, 16 exemplaires, décembre 2009
- Cinq Poèmes sur 5 photographies de Jean-Pierre Thomas, manuscrit
- Dans la folle matière du monde livre d’artiste à deux voix : Françoise Ascal/Denise Desautels avec des gravures de Jacqueline Ricard, édition La Cour pavée, juin 2015
- Variation-Prairie livre d’artiste, estampes d’Yves Piquet, 9 exemplaires, éditions Double Cloche, 2016
- Le livre ouvert Livre d’artiste, gravures de Jacqueline Ricard, 25 exemplaires, éditions La Cour pavée, 2017
- Avant la nuit, avec une photographie d’Isabelle Lévesque, 6 exemplaires, 2017
- Encore et encore, avec une photographie d’Isabelle Lévesque, 4 exemplaires, 2017
- Prendre leçon sur la rivière avec Frédérique Germanaud, Marcelline Roux, gravure Jacky Essirard, édition Atelier de Villemorge, 2017
- Sous la lampe, avec Sophie Chambard, janvier 2018 Livre pauvre, collection Le singuler imprévisible, 6 exemplaires
- Maintenant avec Jacky Essirard, 16 exemplaires, édition Atelier de Villemorge, 2018
- F.H. (De l’Allemagne) avec Caroline François-Rubino, Livre pauvre Daniel Leuwers, 4 exemplaires, 2018 exposition Ville de Belfort jusqu’en 2019
Sur internet
Quelques articles
https://poezibao.typepad.com/poezibao/2021/12/note-de-lecture-françoise-ascal-brumes-par-sabine-dewulf.html
http://atelierdupassage.canalblog.com/archives/2021/12/13/39260374.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=atelierdupassage
http://t-pas-net.com/librCritN/2021/11/20/chronique-francoise-pascal-brumes-par-carole-darricarrere/?fbclid=IwAR1Tli3ZaEcObnN5Dh_ZL5rG0LN0GkzK2-ld4N6_5Fuxhxsw5MIHMR57UCs
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2020/08/fran%C3%A7oise-ascal-lobstination-du-perce-neige-et-variations-prairie.html
https://www.patrickcorneau.fr/2020/11/lobstination-du-perce-neige/
https://poezibao.typepad.com/poezibao/2020/07/note-de-lecture-françoise-ascal-variations-prairie-suivi-de-mille-étangs-lettre-à-adèle-et-colomban-.html
https://www.terreaciel.net/Hep-Lectures-fraiches-novembre-2020?var_mode=calcul#.X5Fw_c5xfI
https://remue.net/l-obstination-du-perce-neige
http://atelierdupassage.canalblog.com/archives/2020/07/28/38452942.html
Page établie avec la complicité d’Isabelle Lévesque