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Jacques Goorma

samedi 3 juillet 2021, par Cécile Guivarch

De père belge et de mère française, Jacques Goorma est né le 2 août 1950 à Bruxelles où il passe les trois premières années de sa vie.
En 1954, sa famille s’installe à Genève. Il développe une relation privilégiée avec son arrière grand-père qui lui enseignera les vertus de l’humour et de l’espièglerie. Dans le petit temple de Grand-Saconnex est célébré son baptême tardif parmi les éclats de rire que déclenchent ses pitreries, ses commentaires et les rappels à l’ordre du pasteur.
À l’âge de sept ans survient un événement intérieur qui marquera sa vie comme une seconde naissance. Expérience qu’il relate dans Le Vol du loriot.
Jacques Goorma fait toute sa scolarité à Genève jusqu’à l’obtention d’un baccalauréat français en 1969. Après six mois de droit à l’université libre de Bruxelles, il voyage vers l’Italie et découvre Dante, Ungaretti, Pavese, Montale, avant de s’installer à Aix-en-Provence où il obtient une maîtrise de lettres et un diplôme de théâtre sous la direction éclairée de Pierre Voltz. Il fait circuler ses premiers poèmes qui bénéficient des encouragements de l’écrivain Raymond Jean.
De retour à Genève en 1974, il travaille un moment comme surveillant dans une école. Il publie l’année suivante un recueil de poèmes Peau-pierre aux éditions Henry Fagne, en Belgique, et organise des spectacles au Centre de rencontres de Marignac.
Dès 1977, il s’installe en Alsace pour sauver la maison familiale de la vente et de la dégradation. L’année suivante, il rédige plus de 300 articles dans le domaine des religions pour l’encyclopédie Alpha et reprend ses recherches sur Saint-Pol-Roux qui le conduisent à faire la rencontre — pour lui décisive — de Divine, la fille du poète dont il est aujourd’hui l’exécuteur testamentaire.
En 1982, Jacques Goorma soutient, à l’université de Strasbourg, la première thèse de doctorat sur Saint-Pol-Roux et poursuivra, durant plusieurs années, le travail de mise à jour des manuscrits et de publication des inédits du poète aux éditions Rougerie et Gallimard.
Adjoint à la direction du Théâtre du Maillon de 1978 à 1996, il y développe les programmations de danse et de cultures du monde. Il écrit plusieurs pièces de théâtre. En 1994, il crée avec un ami le festival de musique médiévale Voix et Route Romane dont il assure la direction artistique jusqu’en 1998.
Chargé de mission pour la promotion de la poésie, de 1996 à 2013, au sein de la médiathèque de Strasbourg, il lance les cycles de lectures des Mardis de la poésie et des Poétiques de Strasbourg. Il développe des actions en faveur de la lecture publique dans les écoles et les foyers Sonacotra et anime un atelier de poésie avec des détenus de la Maison d’arrêt de Strasbourg.
Membre du comité de rédaction de la Revue Alsacienne de Littérature, Jacques Goorma est secrétaire général de l’Association Capitale Européenne des Littératures (EUROBABEL). Depuis quelques années, il partage son temps entre l’Alsace et la Provence.

Notice biographique des éditions Arfuyen

Ecouter Le Chant de l’eau

Un texte de commande pour la ville de Strasbourg :

Le chant de l’eau

Extrait de PEAU-PIERRE, Henry Fagne, 1974

Sous ses paupières brûlantes,
la page ouvre ses yeux frais.

Cette pierre sur laquelle j’aiguise mon crayon
et dont le bruit réveille et attire
à l’angle aigu du hasard un lézard fasciné ;
cette pierre hurlante et muette
garde trace de l’invisible faux.

La terre glisse sous nos paupières
entre l’éboulis des nuages et celui des pierres.

 
                     *
 
Cette vague qui enfle et déferle ses hanches de perles,
cet arbre qui monte et gonfle la gorge des merles,
deviennent, au rivage où s’enlise l’image,
aux sables des paupières qu’amenuisent les âges,
ce chuintement des feuilles qui se frôlent, filles de l’eau,
ce chuchotement du silence derrière toute parole.

 
                     *

 
Le soleil se délivre de sa stupeur de cuivre,
la pierre se libère de sa torpeur de pierre,
l’arbre sort de son sommeil de feuilles,
quand l’oiseau tire à longs traits son chant du silence
et la substance du jour de son linceul.

Extraits de REVEIL, Henry Fagne, 1978

Homme,
relais secret que l’on passe en courant
sans en saisir jamais l’ultime sens.

Texte
ayant déjà, dans ses labyrinthes subtils
en quelques salves d’ombres,
égaré plus d’une lueur.

Que fais-tu à écrire ainsi ?
Est-ce l’air que tu respires
qui te rend si léger ?

 
                    *

 
La poésie a son chien d’arrêt
pour lever en pleine lumière
l’ombre giboyeuse.

Quand elle sort avec son chien d’arrêt
pour qui la proie obscure est odeur
(devient frémissement jusqu’à le rendre fou),
la poésie sait rappeler le chien d’arrêt
à son silence, de son aigu sifflet.

La poésie tient le poète à son collet.

 
                    *

 
Le rameur de l’aube
tous les matins revient
et tire avec lui le lourd filet de l’autre monde

Le passeur de l’aube
sans qui le rêve ne franchit
le cercle magique de l’oubli

Le pêcheur du rêve
ramène au petit jour
les promesses frissonnantes de la nuit.

Extrait de LUCINE, Rougerie 1984

Tu passes, tu viens
comme la paume tiède du jour
sur la joue frêle du matin
et dans l’amuïssement du songe
tu murmures avec douceur
des paroles pulvérulentes

Tu passes, tu viens
et l’homme qui s’éveille à ton chant
confie ses rêves aux archives de l’ombre

 
                    *

 
La sandale délacée,
la paume du pied nu
qui étreint le sol avant l’envol,
et ses chevilles si fines
font de nos regards
des falaises de soie

 
                    *

 
Quand le soir vient
tirant sur le ciel
de grands pans de toile bise
et qu’il nous laisse
parmi la faïencerie fluorescente
du mystère terrestre
avec cette impression
poignante et lourde
d’être là soudain
depuis toujours

Extraits de NUE, Rougerie 1987

Belle violette
étourdie

Livre ouvert
sur le lutrin

Tu ne sais quelle étrange douceur
s’éveille à dire ces quelques mots

Tu ne sais quel mystère les enfante
Ne te refuse pas à la grâce inexplicable

La beauté est une offrande

 
                    *

 
Tu ne comprends pas toi-même
mieux qu’un autre
le mystère de ce que tu as écrit
Mais peut-être
mieux qu’un autre
te comprend-il

 
                    *

 
Rien
Je n’ai rien
Je suis cette clarté déshabillée
ce vertige trop connu
auquel jamais l’on ne s’habitue
cette ferveur incendiaire
qui brûle tout sans bouger
cette aube incessante
qui se lève au fond de l’homme

Je n’ai rien
rien que mon cœur enfeuillé
pour rendre à la seule présence
la splendeur de sa nudité

Extraits de ORAGE, Rougerie, 1994

Le rouleau des nuages
grise l’air
Copeaux de lumière
sous le rabot de l’orage

Maintenant il y a maintenant
quand soudain te fait face
la mort aux yeux d’ardoise.

 
                    *

 
Un nuage a traversé mon bras
Mon cœur fut ce corbeau rouge
dans le chiffonnement d’un adieu

Il n’est que d’accepter d’être un abîme.

Extraits de LA CHAMBRE AUX NUAGES, Les Lieux-Dits, 1997

Le Poids d’une flamme

Derrière ces mots, bien loin derrière ces pauvres mots, on peut entendre la porteuse d’eau. Le clapotis de ses pieds nus sur le mince sentier bordé de mousse nous conte son histoire : Elle était jeune et belle et tout entière dévouée à l’accomplissement de sa tâche. Elle cheminait pour abreuver la terre et étancher la soif de ses frères. Parfois, dans la fatigue du soir, elle chancelait et ses épaules ployaient sous le fardeau.

Rien n’est plus lourd, se disait-elle, que la soif. C’est l’absence et c’est le manque qui pèse et qui m’accable. Et c’est le flot transparent que je porte et dispense qui désaltère et qui apaise. Je prélève à la source et transporte son message que je délivre en délivrant chaque visage de la soif. D’un creux à l’autre, je transvase.

Au fil des ans, à mesure qu’elle se vidait peu à peu d’elle-même, le poids de ses seaux augmentait. Usant sa vie jusqu’à la trame, elle devenait plus légère et plus frêle accueillant dans sa présence plus de ciel comme si elle regagnait, après un long détour, le royaume de l’enfance.

Dès que la vie retire son sourire, disait-elle, le monde s’alourdit. La flamme ne pèse rien et délivre la matière de sa pesanteur. Et, comme s’enfuit d’un poing serré le fin filet de sable, elle écoule vers le ciel son ruisseau d’étoile.

Extraits de à, Le Drapier, 1999

À la poésie

quel diamant faut-il
pour couper le silence ?

 

À la reconnaissance

de grâce
je reçois beaucoup
la douleur a forgé
de larges écuelles

 

Au parc

allée triomphale des marronniers
si petit sur ton vélo d’enfant

 

À la suprême élégance

un veau au profond décolleté
croise ses jambes parfumées

 

Aux enfants

ce qui les fait rire parfois
c’est l’être en eux tellement frais
que ça les chatouille

 

À la soif

quinze jours sans écrire
l’eau du puits remonte
plus lourde dans le seau

 

Au poète

le voici sur son île
avec ses paroles
comme devant
une barque en morceaux

Extraits de PARFOIS, Le Drapier, 2002 et Revue Conférence, N°37, automne 2013

Parfois
quelques mots lui suffisaient pour ouvrir le monde. Il respirait alors le vent d’émeraude, les chevilles dans une boue impétueuse. Ses yeux s’enfonçaient dans la clarté à mesure que la clarté s’enfonçait dans ses yeux. Une clarté ouverte à l’irrévocable. Parfois, avec quelques mots, il froissait les murs entre ses doigts comme un simple brouillon.

Il disait
Dans ma bouche, je remue le monde.

 

*

 

Parfois
dans les profondeurs, l’évidence le frôlait comme un énorme squale. L’émotion d’être. Ce sentiment de présence. Cette connaissance immédiate et intime. Il aimait écrire. Être comme cette fenêtre. Permettre. Il aimait écrire comme on s’éclaire. La flamme, disait-il, est cette lame, cette nuit qui se regarde. Le point de lumière où se mire l’obscurité.

Il disait
Ai-je découvert que toute découverte était une invention ou l’ai-je inventé ?

 

*

 

Parfois
il voulait saisir la semence irracontable du poème. Ce moment où il découvrait brusquement avoir seulement oublié qu’il était là. Arraché à cet éblouissement initial depuis si longtemps. Comment avait-il pu ignorer pourtant pareil éclat ? Et soudain, il se souvenait. Tout dans son intégralité lui revenait. Il n’était jamais parti. Et le reste, tout le reste laissé sur l’autre rive n’était que l’escapade d’un rêve dissipé à son tour. Sous une autre forme, se disait-il, l’aventure du sans forme continue.

Il disait
J’ai découvert un trésor à la faveur d’un naufrage.

Extraits de LE VOL DU LORIOT, Arfuyen, 2005

LA FOURMILLIERE

Enfant, accroupi dans un sous-bois de pins, j’observais une fourmilière. Les fourmis, affairées, couraient dans tous les sens. Je les savais ignorantes de mon regard et cette connaissance vive et immédiate, m’incitait à penser que peut-être le ciel, comme une immensité aussi transparente que mon regard, m’observait de la même façon, moi, mes congénères et tout ce qui s’agite à la surface de la Terre.

Nous sommes tous les enfants de l’infini. Quand l’infini nous saisit, on ne peut se tromper, on sait que c’est lui. L’évidence est comme un nerf qui réagit dès qu’on le touche. Irruption de l’ineffable, les jacasseries s’éloignent.

L’enfance est le royaume de l’indifférencié. Alors la joie, la peine sont là, mais il n’y a personne pour les revendiquer. Devenir quelqu’un c’est sortir de cette royale intimité. C’est passer de la méditation à la préméditation.

Le poème nous invite à rejoindre la neutralité éblouissante, le centre incolore et sans limites où le monde à chaque fois s’éveille, s’enflamme et nous enchante.

 
                    *

 
LA RECONCILIATION

Il suffit de parler calmement
pour qu’à nouveau les oiseaux reviennent
se poser entre les mots

Extrait de LE SEJOUR, Arfuyen, 2009

LE JOUR SAIT

L’exercice de la falaise nous laissa ébahis. Un étonnement sans limites devant ce qui pétille de vie. La vie constamment éclate de mille feux, crépite de joie. Au promontoire du jour, la langue est une île, elle fait de nous des insulaires. Le silence est un océan, il fait de nous des frères partageant même faim d’espace et même sang de lumière.

Le jour sait. Jamais il ne perd son sujet. Le jour sait, se saisit en lui-même de sa substance et toute chose vibre dans sa lumière. Croire qu’il est autre chose que lui peut nous conduire à nous prendre pour autre chose que nous-mêmes. Or, ce soi-même n’est personne et rien d’autre que lui. Un royaume sans limites. Un rien devenant toute chose. Riche de n’avoir rien à perdre.

Le séjour qui n’est nulle part est le vrai séjour. Rien n’en est exclu. Poissons velus, singes chauves, arbres à écailles se bousculent dans un espace insituable où des voix innombrables à nouveau affluent, s’élèvent et se mélangent. Mille noms, cent un visages pour le sans nom, le sans visage. De l’oracle tombent les aurores proverbiales.

Quitte le séjour, il se réfugie en toi. Le seul malheur est d’oublier que nous sommes l’immensité du ciel. Uniques et incalculables. De rogner nos ailes aux ruelles du mensonge. De renier la grâce qui nous est, à tout jamais, accordée. Alors que déjà la joie monte et nous gagne comme un matin. Nous sommes un ciel, un espace ouvert, une vacuité sans fond qui contient le monde tout entier. Sans fin, le sans visage nous dévisage.

Le scribe reconnaît en lui l’antique drame. Il réunit en son séjour terrestre, le désir, sa force d’attraction et l’amour, sa bénédiction. Il interroge le mystère du sommeil et le secret du jour, grands brûleurs d’illusions. Il découvre qu’une même énergie les traverse et donne vie au drame dans la clarté du séjour. Il voit, il sait, il sent que cette énergie s’enflamme dans le lieu même du drame. Le jour omniscient de la conscience.

Toute prose chemine vers le poème. Il n’est point d’autre aboutissement à la parole que son origine. Le désir baptise la beauté. Et cette beauté est notre amour.

Extraits de IRRESISTIBLE, Les Lieux-Dits, 2015

Je reviens de loin. Je me suis enfuie de l’asile où l’on me tenait enfermée. Maintenant que tu m’as ouvert la porte, je dois me réfugier chez toi jusqu’à ce que je t’aie dit tout ce que j’ai à te dire. J’ai longtemps été frappée d’amnésie à cause de leurs traitements. Mon nom doit être Irrésistible, car c’est ainsi qu’ils m’appelaient tous. Il me semble être sans âge. Ce que je sais, c’est que j’ai beaucoup voyagé. Sur la terre et dans les songes. Comme en attestent d’étranges traces sur mon corps.

Qu’ai-je donc de si important à te confier ? Sauras-tu m’entendre ? Ne me serais-je pas évadée en vain ? J’ai tant de choses à te dire. Ma venue est aussi décisive pour toi que pour moi.

Ce que j’ai à te dire, ce sont des paroles brûlantes et vitales. Je n’aurais pas pris tant de risques à m’évader ainsi, nue, en pleine nuit, pour venir te conter des futilités. Je vais donc tenter de te dire ce que j’ai appris de si important et comment je me suis éveillée à moi-même. Ce qui est resté de mon aventure et a survécu à mon oubli.

 

*

 
Je suis née lors d’une éclipse. J’ai déposé les armes aux pieds du séjour.

J’ai grandi dans la forêt, apprivoisant la leçon des arbres et des bêtes. Je dansais avec la lumière entre les branches. Des baies noires éclataient entre mes dents. Je caressais des loups. Passais de longs moments à parler avec le silence. Et le silence, de ses mains invisibles, m’a plus d’une fois mise au monde. C’est lui qui, peu à peu, délivra son incroyable message. Partout, j’en rechercherai la trace aussi bien que le moyen de le porter enfin à son destinataire.

Depuis, une force me pousse dans le dos. M’oblige à aller de l’avant. M’interdit, du même coup, toutes possibilités de retour. En tous lieux où je flaire la fameuse trace, je dois me rendre pour la recueillir. C’est ainsi que je fus amenée à faire de grands voyages et à demeurer longtemps nomade. À errer sur terre, dans les montagnes, les vallées, les déserts. À divaguer dans tous les ports, sur toutes les mers, à l’affût du moindre signe.

Extraits de TENTATIVES, Les Lieux-Dits, 2017

Tentative VIII

ce geste intérieur
infime et foudroyant

retourne la conscience
vers sa source

doit-on nier
ce que l’on ne peut saisir ?

 

Tentative XXX

essayer de comprendre
ce qui nous arrive

accepter que cela
demeure inexplicable

 

Tentative XXXII

le secret
du silence

n’est pas
l’absence de parole

mais
sa lumière

 

Tentative XXXVII

poser la question
qui retourne l’âme

la joie est le parfum
d’une fleur invisible

Extraits de À, HOMMAGES, ADRESSES, DEDICACES, Arfuyen, 2017

À l’ingratitude

nous habitons rarement
notre demeure
la plupart du temps
nous gémissons
juste à côté

 

À la secrète connivence

la douceur des choses
n’est autre
que le velours du mystère

 

Au vase évanoui

les rêves
disparaissent
sans se faner

 

Aux mécontents

ils vont à la source
avec un petit vase

 

À la considération

l’inaptitude de l’homme
à comprendre l’univers
ne l’empêche nullement
de l’admirer

 

À la neige

le mot neige
est sur ta langue
un flocon
qui ne fond pas

Extraits de PROPOSITIONS, Les Lieux-Dits, 2020

Proposition I

le poème s’est dépouillé
de tout ce qu’il n’était pas

il m’apprend
à faire la même chose

 

Proposition XIII

l’horizon
me demande quelque chose

et j’ignore
ce qu’il réclame

 

Proposition XVIII

parole lâchée comme un caillou
au fond du puits

parfois longtemps après
plouf

 

Proposition XXXI

connaître
le secret

c’est devenir
le secret

 

Proposition LIX

l’âme
est le creux

qui tient le monde
dans sa paume

 

Bibliographie

POESIE

Recueils

  • Peau-Pierre, Henry Fagne, Bruxelles, 1975
  • Rêveil, Henry Fagne, Bruxelles, 1978
  • Lucine, Rougerie, Mortemart, 1984
  • Nue, Rougerie, Mortemart, 198
  • Orage, Rougerie, 1994
  • La Chambre aux nuages, Lieux-Dits, Strasbourg 1997
  • À, Le Drapier, Strasbourg, 1999
  • Lucide silence, Lieux-Dits, Strasbourg, 2000
  • Parfois, Livre Cd, Le Drapier, Strasbourg, 2002, Repris In Revue Conférence, N°37, Automne 2013
  • Le Vol du loriot, Arfuyen, Paris, 2005
  • Carnet d’éclairs, dessins de Germains Roesz, Les Lieux-Dits, Strasbourg, 2006
  • Le Séjour, Arfuyen, 2009
  • Irrésistible, Les Lieux-Dits, 2015
  • Tentatives, Les Lieux-Dits, 2017
  • À, Hommages, adresses, dédicaces, Arfuyen, 2017
  • Propositions, Les Lieux-Dits, 2020

Livres D’artistes

  • Signes de vie, eaux-fortes de Germain Roesz, Les Lieux Dits, Strasbourg, 1994
  • Lux claustri, gravures de Sylvie Villaume, 400ème Anniversaire De Jacques Callot, Nancy 1994
  • Papier à fleurs, peintures de Sylvie Villaume, 1997
  • Ogive, gravures Gérard Serée, 2010
  • Elephantome, estampes de Marie-Paule Lesage, 2010
  • Fibres, dessins de Yul, 2010
  • Le ciel qu’ouvre une main, peintures de Yul, 2011
  • Sauf-Conduit, peintures de Yul, 2011
  • Lacis, gravures de Gérard Serée, 2014
  • D’un seul regard, peintures de Germain Roesz, collection Les Uniques – Les Lieux-Dits, 2018
  • Eaube, peintures de Germain Roesz, Le Livre Pauvre, 2018

Essais et travaux d’éditions

  • La Poétique de Saint-Pol-Roux, Université de Strasbourg, 1982
  • Monodrames de Saint-Pol-Roux, vol. I et II, Rougerie, 1984
  • Tablettes de Saint-Pol-Roux, 1986
  • Idéoréalités de Saint-Pol-Roux, Rougerie, 1987
  • Responsable du numéro consacré à Saint-Pol-Roux, revue Europe, 1988
  • Saint-Pol-Roux réédition et préface, Seghers collection « poètes d’aujourd’hui », 1989
  • Glorifications de Saint-Pol-Roux, Rougerie, 1992
  • Vendanges de Saint-Pol-Roux, Rougerie, 1993
  • La besace du solitaire de Saint-Pol-Roux, Rougerie, 2000
  • La Rose et les Épines du chemin de Saint-Pol-Roux, édition établie, présentée et annotée par Jacques Goorma, collection poésie, Gallimard, 1997

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