Poète, critique, traductrice, librettiste, scénariste, Michèle Finck est née en Alsace en 1960. Dès l’enfance et l’adolescence, elle partage sa vie entre la France et l’Allemagne et entre écriture et musique (piano). En 1981 (reçue à l’ENS), elle quitte Strasbourg pour Paris où elle fait la rencontre décisive d’Yves Bonnefoy.
Elle a publié plusieurs livres de poèmes : L’Ouïe éblouie (Voix d’encre, 2007) ; Balbuciendo (Arfuyen, 2012) ; La Troisième main (Arfuyen, 2015) ; Connaissance par les larmes (Arfuyen, 2017, réédition 2021) ; Sur un piano de paille/ Variations Goldberg avec cri (Arfuyen, 2020) ; La Ballade des hommes-nuages (Arfuyen, 2022).
Son œuvre poétique lui a valu le Prix Louise-Labé (2015) et le Prix Max-Jacob (2018).
Elle est aussi traductrice : Georg Trakl, Les Chants de l’Enténébré, Arfuyen, 2021.
Elle collabore souvent avec des artistes : librettiste, elle a écrit Poésie Shéhé Résistance/ Fragments pour voix (Le Ballet Royal, 2019), mis en musique par Gualtiero Dazzi dans son opératorio Boulevard de la Dordogne. Elle a publié une vingtaine de livres d’artistes (avec les peintres Laury Aime, Coline Bruges-Renard, Pierre Lehec, Quoniam, Giraud Cauchy, Caroline François-Rubino…). Elle a été également co-auteure du scénario et assistante à la réalisation pour le film de Laury Granier, La momie à mi-mots (1996) avec Carolyn Carlson (premier rôle), Jean Rouch, Philippe Léotard, sorti en salles en France et à l’étranger. Elle a participé à la performance théâtrale de Laury Granier Autour du vidéopoème : La Porte, textes lus par Michael Lonsdale et Anne-Laure Meury (Théâtre de l’Ombre qui roule, Paris, 1987).
Elle a publié des essais sur la poésie contemporaine (Yves Bonnefoy, le simple et le sens, José Corti, 1989, réédition 2015) et sur le dialogue entre la poésie européenne et les arts : Poésie et danse à l’époque moderne, Corps provisoire (Armand Colin, 1992), Poésie moderne et musique, ‘vorrei e non vorrei’ (Champion, 2004), Giacometti et les poètes : « Si tu veux voir, écoute » (Hermann, 2012), Epiphanies musicales en poésie moderne de Rilke à Bonnefoy, Le musicien panseur (Champion, 2014).
Elle est actuellement professeure de littérature comparée (poésie européenne) à l’université de Strasbourg, où elle organise aussi des lectures de poètes, dans le cadre de L’Europe des lettres.
Un numéro spécial de la revue Nu(e) est consacré aux livres de poèmes de Michèle Finck, sous la direction de Patrick Née (n°69, 2019, 400 pages).Photo : Laury Granier
Extrait de L’ouïe éblouie, Voix d’encre, 2007 (poèmes 1983-2003)
Conte de l’ouïe éblouie
L’ouïe éblouie illumine et terrifie. Etrangère à toute langue, elle ne comprend pas les mots, seulement les sons. J’écris en cordée avec elle. Son écoute extrême me guide (…)
Selon les variations d’intensité de sa clairaudience, parfois très douce, parfois spasmodique, cruelle, prédatrice, je devine si les rapports entre mes rythmes sont justes : s’il me faut m’arrêter ou chercher encore, élaguer, excaver, travailler la transe enfantine de mon Sprechgesang, pour descendre jusqu’à cet infrason que l’ouïe éblouie me prédit de son trou de souffleur. Il y a tout au fond un anneau serti de sons autour duquel il faut tourner, derviche en combustion.
(…)
Morte je serai encore à l’écoute de l’ouïe éblouie.
Me sera-t-elle plus légère ?
Extraits de Balbuciendo, Arfuyen, 2012
Scriptorium
Ecriture : tour, terre, terrier, trou.
A-pic du cri dans l’œil de la gorge.
Les mots titubent atterrés de mémoire.
Les souvenirs brûlent le vagin du visage.
Une étoile anonyme essuie les larmes.
Les onomatopées de l’os tournoient.
Poème : scansion du noir, balbuciendo.
*
A la couleur
J’ai cru griffer le ciel jusqu’au sang.
Mais le ciel ne saigne pas.Quand le prince de la couleur viendra-t-il
Enluminer nos corps de sa salive multicolore ?
Quand peindra-t-il en nous ses fresques silencieuses ?
Seul vient un mendiant de mots, chargé de nuit.
Nous nous agenouillons tous deux au bord de l’os,
Inconsolables, pour pleurer l’implosion de la couleur.Le noir est la seule vérité de la bouche.
Ce soir un peu de bleu a eu pitié de moi
Et s’est posé sur mon front comme une étoile.
Extraits de La Troisième main, Arfuyen, 2015 (Prix Louise-Labé)
Cicatrisation
L’œil blessé cicatrise lentement dans le noir
Et brûle. Le soleil intérieur tourne
En silence. Ne plus savoir vivre sans
Ecrire. Le son est guérison.
Il neige bleu dans la mémoire.
Plus de sang. Simplement un peu d’eau
Claire sur le visage qui rayonne
D’illuminations sonores.Et les sons maintenant nous écoutent.
*
Bach : Partita n°2. Chaconne.
Yehudi MenuhinDans ses mains le violoniste porte le monde
Passé et présent. Mais d’où venue la troisième main,
L’invisible, main de la grâce, qui se pose sur les fronts ?
Elle porte l’espoir d’une arche future de lumière. Bach
A écrit pour cette troisième main. Menuhin le sait.
Extraits de Connaissance par les larmes, Arfuyen, 2017 (Prix Max-Jacob)
Ce peu de songe
Montagnes bleutées du matin tôt de l’autre côté de la baie, si finement et imperceptiblement dessinées dans la brume qu’elles semblent de l’étoffe ouatée du songe, comme esquissées par le pinceau léger d’un peintre chinois.
La contemplation des vagues approfondit les larmes.
Songes les gréements des quelques bateaux à voiles, à peine discernables, qui tremblent sur la surface lisse et miroitante de la mer.
Songes nous aussi, silencieux, presque des ombres, des fumerolles, assis dans les anfractuosités des rocs, contre lesquels résonnent les vagues amorties par les algues.
Et songes nos larmes de communion avec le cosmos, qui coulent, transparentes, sur nos visages parfumés d’iode talismanique.
Puisse le sortilège précaire de cette brume opérer encore un peu, avant que le soleil du matin ne nous révèle que nous sommes faits non seulement de ce peu de songe, presque invisible, mais aussi de chair, périssable, et de sang, caillé, écarlate, qui perle goutte à goutte sur le sable brûlant de la vie, affûtée comme les rochers tranchants immergés sous la mer.
*
A San Fruttuoso, aux Cinque Terre,
Aux poèmes avortésAvoir été longtemps comme James l’enfant de To the lighthouse
De Virginia Woolf. Mère lui promettait « le phare ». Mais toujours
Pour « demain » : « Yes, of course, if it’s fine to-morrow”.
S’être entendu promettre si souvent San Fruttuoso les Cinque Terre.
Avoir attendu tant d’étés. Avoir cru pouvoir « là-bas »
Ecrire un « poème » plus « beau ». Et quand avec ta Fiat 500
Bleu azur, le visage barbouillé de mûres maraudées entre les serres
Tu m’y as enfin menée caméra à l’épaule tout est allé si vite
Tout est allé trop vite. San Fruttuoso l’abbaye sur la plage
Les deux cloîtres superposés la crypte abritant les tombes
Des Doria veinées de noir et blanc tournaient au-dessus
Des vagues. Comme un oiseau insaisissable.
Nous nagions sous l’abbaye les mains jointes transparentes.
Nos corps fous de lumière ont-ils seulement su aimer ?
Et les Cinque Terre leurs couleurs claires dans le roc leurs falaises
Tourmentées spiralantes autres oiseaux de mer échappés.
Nos corps fous de lumière ont-ils seulement su aimer ?
Tout est allé si vite je n’ai ramené de « là-bas » aucun « poème » :
Mauvaise poète ne sachant ni écrire ni aimer.
A ces occasioni manquées à ces poèmes avortés je dédie
En passant les graffitis griffonnés aujourd’hui loques d’azur.
Extraits de Poésie Shéhé Résistance / Fragments pour voix, Le Ballet Royal, 2019 (ce livre a été mis en musique par le compositeur italien Gualtiero Dazzi dans son operatorio Boulevard de la Dordogne, 2019)
Fragment 11
Nous voilà au Café Brant place de
L’université. Nous fêtons ton diplôme
Es lettres enfin obtenu avec la note
13/20. Tu as teint tes cheveux
En blond. « Pour mieux trouver
Du travail » dis-tu. « La France n’aime
Pas les cheveux noirs drus. »
« Et mon grand-père a un âne ».
Tout à coup Shéhé près de nous au café
Cette vieille femme qui nasille
En te regardant manger un croissant :
« Les croissants sont pas pour vous. Vous
Les réfugiés vous n’avez droit qu’aux
Miettes ». Crachats de mots à nos visages.
Crachats aux ânes sans voiture aux ânes.
Tu dis : « Que pense Dieu de ces
Paroles ? Savez-vous ce que pense
Dieu ? » C’est la première fois
Que tu prononces devant moi ce mot :
« Dieu ». Je te réponds : « Je ne sais
Pas. Je ne sais pas du tout Shéhé.
Mais je sais ce que poésie
Pense. Ce que poésie crie ».
*
Fragment 13
Sifflement de vent dans les oreilles
Du cœur. Sifflement dans crâne.
Je pense : Shéhé tu as été
Mon étudiante. Et je serai
Ton scribe. Articulerai ton épopée
De réfugiée syrienne en France
(Shéhé Hors Shéhé)
Décidant de lutter contre la
Guerre en faisant un master
De lettres françaises. Ecrirai.
Poésie. Mais faudra écrire presque
Sans image. Pas beauté. Sans
Image. Juste le rythme. Le nu
Du rythme. L’os du rythme.
Le blanc entre les mots le silence.
Faudra écrire poème-voix
Syncopé. Pulsar.
Faudra sans relâche heurter
Le macadam de l’Histoire par pulsar
La poésie. Heurter.
La poésie. Court-circuit. Heurter.
Langue à cru.
Poésie lanceuse d’alerte !
Extrait de Sur un piano de paille / Variations Goldberg avec cri, Arfuyen, 2020
Aria
Pierre pour un tombeauA Yves BonnefoyLa
La douleur devant soi comme une question.
L’ami le migrateur serre encore une fois la vie
Dans ses mains qui s’envolent par toutes les fenêtres de l’hôpital.
« J’accepte » dit-il « je consens ».
Pourquoi est-ce que j’écoute dans ses yeux d’outre-enfance
L’Aria des Variations Golberg par Glenn Gould ?
La version de 1981 plus lente où Gould est devenu
Piano : où musique est enceinte de poésie ?
Y ruissellent comme dans le bleu regard du poète au
Visage si doux des caresses d’eau de source ou de mer :
Eau baptismale qui enlève une à une les peaux mortes
Sanglantes de la langue pour donner naissance à la parole.
« J’aurais voulu vous apporter un trèfle à trois feuilles
Avec une quatrième collée à l’aide de la salive » dis-je.
Je murmure : « Je ne sais pourquoi j’écoute dans vos yeux venus
D’ailleurs l’Aria des Variations Goldberg par Glenn Gould. »
Caresse
Il nous parle alors de l’envol des grues à l’horizon de Warbende
Comme chez Dante dit-il et il récite de mémoire
Le passage « de Paolo et Francesca je crois » ajoute-t-il.
Tout tourne dans la chambre d’hôpital tout lévite.
« Tant qu’il te reste encore une caresse à donner
A recevoir tu n’es pas perdue » dit la basse obstinée
Tandis que je caresse de la main la main du mourant.
« Même votre mort est une leçon de vie » dis-je.
Et la musique m’apporte le souvenir étranglé de la main du père
Dans mon dos. Lui n’a pas parlé au seuil de la mort.
Mutique jusqu’au bout comme dans sa vie de « Sprachloser ».
Mais c’est la même caresse le long de la colonne vertébrale.
Poésie dire ce que c’est : la condition humaine.
Musique est l’autre face de la mort
Sa face terrestre. De compassion pour les corps et leurs cris.
Poésie et musique là où neige un peu de paille.
Sait(Hôpital Cochin, 26 mai 2016)
Extrait de La Ballade des hommes-nuages, Arfuyen, 2022
ENTAILLE DANS L’INTIME
Poésie - dire ce que c’est
Etre vivant :
Souffrir. Aimer. Ecrire.
Ceci est mon journal-poème.
Etre poète : S’exposer.
Levée des censures intérieures.
Autobiographie anonyme.
J’écris pour un homme qui a été
« Incarcéré » disait-il sous camisole
Chimique. « Traumatisé » par les hôpitaux
Psychiatriques. « Martyrisé ».
Toujours tournoie dans la mémoire jusqu’au
Vertige la voix d’Yves Bonnefoy au 63
Rue Lepic. Une haute vierge en bois
Nimbée d’un doux silence semblait
Se pencher vers nous de toute sa lumière :
« La médecine psychiatrique a fait
Des progrès depuis Paul Celan ».
L’être qui souffre n’a pas de nom.
Douleur n’a pas de nom.
Douleur a tous les noms
De tous les hommes.
Je l’appellerai : Om.
Mon nom ? - L’ai oublié
Depuis longtemps. Où perdu ?
Ce livre âpre abrupt écrit à
L’arraché est un cri
D’amour. Pour Om.
Ça n’existe plus. Quoi ?
- Le salto du style. Face
A la souffrance de l’autre.
Pas idéaliser « folie » :
Ce fumier des « Belles - Lettres ».
Pas la dénigrer la mépriser.
Mais rencontrer : un être humain.
Ecouter visage aux abois.
Corps défait par les neuroleptiques.
Toux parfois à en vomir.
Pieds soudain os tordus
Qui se mettent à marcher tout seuls.
Cerveau à vif -
Sorti de ses gonds.
Crâne - scalpé de la fiction
Des normes. Des conventions.
Dépouilles de la dite « raison » - éparses
Au sol. Pieds nus
Sur la crête entre création
Et folie. Vivant à la fois dans tous les points
Mentaux de l’espace et du temps
Simultanément à Paris
Et à Rome en 1967 1977
Et 2005 Espace et temps
Eclatés Explosés Hors orbite
Poème inédit
Cri
Juste capter le murmure des rues
être preneuse de sons
et de rythmes
à l’écoute de la ville
mais ni câble
micro casque et perche
seulement
un carnet de sons et de rythmes
et savoir être invisible
aujourd’hui
la rue ne murmure pas
simplement un chuintement
sourd scandé
qui augmente de plus en plus
la rue couine piaule
zézaie zozote stridule
et soudain crisse
comme un vieux pneu dégonflé
pourquoi ?
est-ce parce qu’elle devient
caisse de résonance
amplifiant la plainte
des silencieux ?
aujourd’hui
elle enfle et gonfle encore
jusqu’au
cri
quoi ? que s’est-il passé ?
presque rien ?un sans-domicile-fixe près de moi a crié
Bibliographie
Poésie
- L’Ouïe éblouie, avec des gouaches de Coline Bruges-Renard, Voix d’encre, 2007 (poèmes 1983-2003).
- Balbuciendo, Arfuyen, Paris-Orbey, 2012.
- La Troisième Main, Arfuyen, Paris-Orbey, 2015 (Prix Louise-Labé).
- Connaissance par les larmes, Arfuyen, Paris-Orbey, 2017 (Prix Max-Jacob).
- Sur un piano de paille / Variations Goldberg avec cri, Arfuyen, Paris-Orbey, 2020.
- La Ballade des hommes-nuages, Arfuyen, Paris-Orbey, 2022.
Livret- Poème
- Poésie Shéhé Résistance / Fragments pour voix, in opératorio Boulevard de la Dordogne de Gualtiero Dazzi (création : novembre 2019), éd. Le Ballet Royal, 2019.
Traduction
- Georg Trakl, Les Chants de l’Enténébré, préface, traductions, postface, Arfuyen, 2021.
Livres d’artistes
- Midrasch de la mer, avec des photos et des peintures de Laury Aime, préface de Claude Vigée, édition Udnie-Lorimage, 2002.
- Le Piano à quatre mains, avec des peintures de Laury Aime ; traduit en anglais (par M.A.Caws) , allemand (par A et A Finck) , italien (par F. Scotto) ; accompagné d’un CD et d’un Cdrom ; préface de Jean Rouch et Maria-Luisa Spazziani, édition Udnie-Lorimage, 2003.
- Les Larmes de l’oreille, avec des peintures de Pierre Lehec, Poliphile, 2006.
- Aux éditions Dérive Hâtive, avec des dessins de Coline Bruges-Renard : Triptyque, 2014 ; Presqu’ailes, 2014 ; Solstice du son, 2015 ; Spirales du silence, 2015 ; A la voix qui sait, 2015 ; Lumière de l’obscur, 2015 ; Soliloque, 2015 ; Peau d’âme, 2015 ; Présage, 2015 ; Bégaiement, 2015 ; Scriptorium, 2016 ; Oreille troglodyte, 2017 ; Hors, 2017 ; Caillots de songe, 2017 ; Ecrire sur le qui-vive, 2018 ; Le Dit de la cathédrale de Strasbourg, 2018 ; Trois mythes pour un autoportrait, 2018 ; Chœurs (bouche ouverte), 2018 ; Chœurs (bouche fermée), 2018 ; Havres fragiles, 2018 ; Poésie peau nue, 2018.
- De l’Allemagne, avec des peintures de Quoniam (ed. Le Livre pauvre, 2018)
- L’autre côté du très pur. Pour Salah Stétié, avec des peintures de Giraud Cauchy (ed. Le Livre pauvre, 2018).
Essais sur la poésie
- Yves Bonnefoy, Le simple et le sens, Corti, 1989 (réed.2015).
- Poésie et danse à l’époque moderne, Corps provisoire, Armand Colin, 1992.
- Poésie moderne et musique. ‘Vorrei e non vorrei’, Essai de poétique du son, Champion, 2004.
- Giacometti et les poètes. « Si tu veux voir écoute », Hermann, 2012.
- Epiphanies musicales en poésie moderne, de Rilke à Bonnefoy : Le musicien panseur, Champion, 2014.
Anthologies
- L’Année poétique 2009, Anthologie Seghers.
- « Contre la terreur les poètes résistent » / « Nous aimons la vie plus que vous n’aimez la mort », Al Manar, 2016.
- Poésie naissante (une anthologie contemporaine inédite), le Bateau fantôme, 2017.
- « Apparaître », Terre à ciel, octobre 2018.
- « Pourquoi ? », Terre à ciel, 2019.
- Nous, avec le poème comme seul courage, Le Printemps des poètes, Le Castor Astral, 2020.
- Le désir en nous comme un défi au monde, Le Printemps des poètes, Le Castor Astral, 2021.
- « Rencontrer », Terre à ciel, 2021.
- Là où dansent les éphémères, Le Printemps des poètes, Le Castor Astral, 2022.
Scénario pour le cinéma et collaboration à la réalisation
La Momie à mi-mots, film de Laury Granier (avec Carolyn Carlson, premier rôle, Jean Rouch, Philippe Léotard), moyen-métrage, couleur, première à la Cinémathèque française (1996) , prix Andrei-Tarkovski pour la création artistique et le langage cinématographique (Buenos Aires), sorti en salle en France et en Italie, sélectionné dans de nombreux festivals internationaux.Publication de près de 200 articles sur la poésie
Voir le site de L’Europe des lettres, Université de Strasbourg, qui recense articles pour des revues, participation à des colloques, émissions de radio, travaux de recherches, et encore bien plus :
EA 1337 : Michèle FINCK - Université de Strasbourg (unistra.fr)Numéro spécial de revue entièrement consacré aux livres de poèmes de Michèle Finck :
Revue Nu(e), numéro 69, sous la direction de Patrick Née, mai 2019, 400 p. (publiée sur le site de Poezibao).Page élaborée avec la complicité d’Isabelle Lévesque