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Et je suis sur la terre, Entretien avec Sabine Dewulf, par Isabelle Lévesque

mercredi 25 mars 2020, par Cécile Guivarch

                                                             Sabine Dewulf, Et je suis sur la terre
                                                             Aquarelles de Caroline François-Rubino
                                                             L’herbe qui tremble, 2020 –14 €

Isabelle Lévesque : Le premier vers de Et je suis sur la terre ouvre sur un « rêve », peut-être un « songe manqué » : « Plus d’une nuit ce rêve t’a fait signe ». Dès ce premier poème aussi, « un amour », mais « étranger », la « nostalgie » et une « blessure initiale ». Le rêve, l’amour, la nostalgie et la faille sont-ils des éléments majeurs de ton univers poétique ?

Sabine Dewulf : La faille, assurément : elle est l’obstacle à franchir, intime et presque incompréhensible pour autrui, en même temps que l’un des moteurs de l’écriture. Le rêve est pour moi un grand sujet également, dans sa dimension nocturne (comme dans le poème que tu cites) ou diurne. Il est réparateur ou alors il invite à vivre autrement… L’amour ? Il est source et brasier, présent dans tous mes dialogues avec le « loup » et le petit frère. S’il est qualifié d’« étranger », c’est parce qu’il me semble fondamentalement venir d’un autre monde, dissimulé à l’intérieur du nôtre… La nostalgie est étroitement liée à cette étrangeté de l’amour, lequel revêt parfois une puissance telle qu’il ne me paraît pouvoir qu’être issu d’un ailleurs, de l’ordre du divin. Elle est l’aspiration profonde à retrouver l’origine, le souffle aimant qui fait que tout peut advenir à l’existence…

Isabelle Lévesque : Tu as consacré plusieurs livres à Jules Supervielle, Pierre Dhainaut et Colette, mais c’est ton premier recueil de poèmes. Depuis quand écris-tu des poèmes ? Quelle nécessité t’a poussée à les publier, en revue d’abord, puis en livre ?

Sabine Dewulf : J’écris des poèmes depuis l’enfance. L’adolescence en a modifié la nature : les poèmes sont devenus nécessaires dans ma traversée de certaines épreuves intérieures. Chercher à publier s’est fait très récemment, grâce aux encouragements, à la confiance d’autrui. Même si au fond j’en ai toujours eu envie, je trouvais jusqu’alors difficile de savoir à quel moment un poème est digne d’être montré. Ce qui est certain, c’est que j’ai senti que j’avais franchi un nouveau cap en découvrant, il y a peu, des émotions enfouies liées à mon enfance : j’ai écrit ces textes en me glissant dans ce flux émotionnel différent. J’ai alors établi une sorte de lien intime avec moi-même, qui donnait une vraie consistance à cette suite de poèmes. Dès lors, je pouvais songer à partager avec d’autres ce que j’écrivais jusqu’à présent pour moi seule. Ce partage – aussi prudent et progressif ait-il été – est la suite naturelle de ces liens rétablis comme une cohérence interne dans mon propre univers.

Isabelle Lévesque : Tu as également étudié des penseurs, des maîtres de sagesse ou de spiritualité. L’écriture des poètes, leur rapport à la langue et aux mots, est-elle, selon toi, du même ordre ?

Sabine Dewulf : C’est pour moi une grande interrogation. Il existe deux sortes d’écrits dans le domaine de la sagesse ou de la spiritualité : ceux qui relèvent de la pédagogie, du chemin balisé pour accéder à un état de conscience radicalement différent de celui que nous connaissons en général, et qui usent pour ce faire de la prose ordinaire ; et ceux qui plongent directement dans cet état de conscience qui baigne dans l’interdépendance absolue – innommable – des êtres et des choses. J’ai toujours été frappée par le fait que les seconds ont besoin du langage poétique pour exprimer cette autre manière d’être au monde. Pour autant, la plupart des poètes ne témoignent pas de cette façon d’habiter le réel, qui reste extrêmement rare parmi les êtres humains. Mais je dirais que la poésie que j’aime, qui m’attire, me semble la plupart du temps être en chemin vers cela (qui est à mes yeux l’accomplissement humain par excellence), même de manière peu consciente…

Isabelle Lévesque : Dans un poème, tu t’adresses au petit frère disparu : « Fraternel tu savais que je te reviendrais / de si loin »(p.66). Ainsi, c’est la vivante qui est la revenante. Est-ce le pouvoir de la poésie ?

Sabine Dewulf : Comme c’est bien vu de ta part ! Oui, la vivante qui écrit est une revenante à qui la poésie insuffle un souffle nécessaire… J’écris souvent pour mieux respirer, pour revenir au monde, après m’en être involontairement absentée, après en avoir été arrachée par une angoisse, par exemple. Il me fallait revenir de la sorte pour pouvoir recontacter ce petit frère très tôt disparu. La poésie possède à mes yeux l’immense pouvoir de fluidifier les pensées, ces habitudes mentales où s’enkystent des croyances rigides et fausses. En agissant sur mes pensées, elle réveille dans le même geste le mouvement vital en moi, elle me permet de me défaire d’une fixité dont j’ai longtemps souffert…

Caroline François-Rubino & L’herbe qui tremble

Isabelle Lévesque : Le poème dont j’ai cité le début est constitué de moitié par des alexandrins, les autres vers, plus courts, pouvant être des hexasyllabes. On y trouve aussi, comme dans tout le livre, des assonances et allitérations, toute une musique et rythmique qui créent le climat si particulier de Et je suis sur la terre : « tu glisses dans le clair les arbres laissent faire / tes rubans tes rebonds » (p.66). D’où vient cette musique ? Et où va-t-elle ?

Sabine Dewulf : Cette musique me vient de l’enfance et de plus loin, sans doute, du côté des ancêtres. J’ai toujours entendu ma mère chanter, d’une très belle voix, par exemple en décrochant les rideaux pour les nettoyer, et ce chant est pour moi lié à la lumière (« clarté des rideaux décrochés / la voix maternelle ruisselle »…). Mon père me chantait des chansons. Ma sœur est une éminente musicienne. Sans posséder de tels dons, j’ai moi-même éprouvé la passion de l’écoute, notamment de la musique de chambre, plus intimiste. Où va cette musicalité des poèmes, me demandes-tu… Elle est elle-même le chemin du poème. Sans doute m’évite-t-elle d’en chercher le but. Elle m’aide à me réinscrire dans le mouvement mélodieux de la vie et à le perpétuer. Si j’ai tant aimé Supervielle, c’est en partie pour cette raison : sa quête d’une fluidité mélodieuse. J’en dirais autant de Pierre Dhainaut et de Raymond Farina, aux œuvres desquels je me suis intéressée de près.

Isabelle Lévesque : Le poème suivant s’achève ainsi : « tu es d’air et de larme et je suis sur la terre / un feu neuf entre nous » (p.67). (Encore un alexandrin suivi d’un hexasyllabe. Et « un feu neuf » est presque un palindrome…) Voici d’où vient le titre. Mais en détachant ainsi le deuxième hémistiche de ton alexandrin, le « Et » ne prend-il pas une autre valeur, un autre sens ? Pourquoi ce titre ?

Sabine Dewulf : Tu as très bien senti l’importance de ce « Et » devenu inaugural dans le titre que m’a proposé Thierry Chauveau et qui reprend celui de la deuxième grande section. Pourquoi ce titre ? J’en ai éprouvé très vite la justesse vis-à-vis de l’ensemble. L’important était que, malgré tout ce que véhicule cette conjonction de coordination initiale, je sois sur la terre, sous-entendu : comme je le peux... Être sur la terre me dissociait définitivement du petit frère disparu et du climat sombre qui a longtemps régné sur ma vie, me permettant ainsi de renaître. Ce titre recèle également un autre sens, toujours à partir de ce « Et » suggérant les épreuves rencontrées : la quête d’un ancrage concret qui souvent m’a fait défaut. Je ne connais rien de plus important que le fait de respirer en posant bien les pieds sur le sol, ce que nous oublions de faire lorsque nous nous absentons du monde… Si ce recueil ne pouvait ne serait-ce que rappeler au lecteur, de la manière la plus simple possible, l’importance de sentir qu’il a les pieds sur la terre, j’en serais heureuse.

Isabelle Lévesque : Si deux ou trois poèmes sont au passé, l’ensemble est au présent, c’est le temps du livre qui apparaît souvent comme un dialogue : « Petit frère je te parle / pour la première fois ». Le « tu » des poèmes semble le plus souvent le désigner. Mais il semble aussi parfois s’adresser à d’autres, en particulier à toi-même. Le poème pour naître doit-il s’adresser à quelqu’un ?

Sabine Dewulf : Tu as raison, j’éprouve très souvent le besoin de m’adresser à quelqu’un au présent, dans le poème, fût-ce une autre moi-même. Ma poésie cherche à déployer de l’espace et de la présence, et d’abord au sein d’un nœud trop serré, localisé dans le corps, mais que j’identifie aussi au nœud du moi qui souffre parce qu’il se prend pour un objet et qu’il se croit ainsi séparé du reste du monde… Le fait d’élargir l’instant et le lieu où d’autres voix peuvent échanger leurs mots ou leurs silences me paraît donc nécessaire. Me mettre à distance, dans la première partie (« Sous la langue récit »), par le « tu », m’a beaucoup apaisée. Et quand le « je » se ressaisit enfin de la parole (dans la seconde partie seulement), c’est immédiatement pour s’adresser à quelqu’un d’autre (le petit frère, puis l’être aimé…). Ces voix plurielles peuvent être sources de désordre intérieur, bien sûr, mais elles sont toutes à reconnaître et à extérioriser pour que l’espace du poème puisse s’amplifier, dans le présent de l’écriture, qui est aussi une manière de vivre au présent.

Isabelle Lévesque : Dans le dernier poème de Et je suis sur la terre, nous lisons « torsion du cœur / où s’impose l’afflux de ces mots si certains / de ce qu’ils ont à dire / qu’ils me délivrent ». Est-ce le poète qui délivre le poème ou le poème qui libère le poète ?

Sabine Dewulf : Je répondrai sans hésiter : c’est le poème qui libère le poète ! En cela, je reprends les propos souvent tenus par Pierre Dhainaut, avec lesquels je me sens en plein accord. Le poème est agissant et il m’importe d’attendre, par des esquisses, des tentatives répétées, qu’il soit en mesure d’agir. Cette délivrance que tu évoques, je l’ai d’ailleurs vécue très concrètement – physiquement – en écrivant ce poème. J’ai laissé celui-ci me mener là où il devait le faire, dans sa simplicité.

© Caroline François-Rubino & L’herbe qui tremble

Isabelle Lévesque : Une fontaine dans la forêt (comme à Brocéliande), une source, un fleuve, la mer, le désert, un village… Quel est ce pays de tes poèmes où les distances se calculent en lieues, où l’on peut rencontrer aussi bien un lion, un loup bleu qu’un ange ? Quel est ce conte inventé de toi seule ?

Sabine Dewulf : J’aime beaucoup ta question. En fait, j’ai toujours pensé plus ou moins confusément que si ma vie n’était pas un conte, elle ne valait pas la peine d’être vécue. La plupart des lieux présents dans mon recueil sont d’abord des rencontres réelles : la forêt de Brocéliande (oui !), les mers où je me suis baignée, le désert du Sinaï en Egypte, le fleuve du Nil sur lequel j’ai passé une quinzaine de jours, et puis, dans mon enfance, l’extraordinaire pont du diable dans le village de Saint-Guilhem-le-désert, porteur de légendes… En dehors même des récits légendaires qui peuvent hanter tel ou tel de ces sites, chacun d’entre eux, comme l’écrit Supervielle dans son art poétique, par un « glissement du dehors vers le dedans », devient un lieu rêvé : espace possible pour l’avènement du conte. Celui-ci, à mes yeux (comme pour Jean-Pascal Debailleul ou Jacqueline Kelen), n’est rien d’autre que la vraie vie lorsqu’elle est vue d’un œil limpide. Je n’ai donc pas eu besoin d’inventer quoi que ce soit…

Isabelle Lévesque : « Je n’aime pas le rêve qui s’en va à la dérive (j’allais dire à la dérêve). Je cherche à en faire un rêve consistant, une sorte de figure de proue qui après avoir traversé les espaces et le temps intérieurs affronte les espaces et le temps du dehors – et pour lui le dehors, c’est la page blanche », écrit Supervielle dans Naissances (« En songeant à un art poétique »). Certains de tes poèmes sont-ils des « rêves consistants » ?

Sabine Dewulf : Oui. C’est intéressant que tu cites ce passage qui m’a tellement nourrie… Le rêve selon Supervielle n’est en rien une distraction (une « dérêve »…) ou un détournement, bien au contraire : c’est une attention extrême à la manière dont nous sommes au monde. Pourquoi l’appelle-t-il « rêve » ? Sans doute simplement parce qu’une telle attitude s’inscrit contre ce que nous appelons « réalité » : un système de projections mentales répétitives qui colorent le monde en gris. Le rêve, comme l’art, est une manière de raviver la lumière de notre regard. Qu’il soit nocturne ou éveillé, il pulvérise le discours dont nous enveloppons les apparences : il rend au réel le flux qui lui est propre et qui est en même temps insaisissable. Ce rêve devient consistant dès lors qu’il s’incarne dans des mots qui pourront être lus, devenir pont d’échanges réels entre des êtres.

Isabelle Lévesque : Tes poèmes sont accompagnés d’aquarelles de Caroline François-Rubino. Pourquoi ce choix ? Comment vois-tu le dialogue entre tes mots et ses peintures ? Quelle est la juste couleur de ton livre ?

Sabine Dewulf : Au début, j’avais proposé à Thierry Chauveau de puiser parmi les œuvres de l’artiste Ise, parce que certains de mes poèmes ont été écrits à partir de celles-ci. Après bien des réflexions et des hésitations, Thierry m’a dit souhaiter des œuvres plus abstraites. A l’époque où nous avons réfléchi ensemble, je n’imaginais pas du tout qu’une artiste pourrait se pencher sur mes poèmes pour peindre à partir d’eux ! J’ai alors pensé à Caroline François-Rubino parce que j’étais sensible à son travail, je sentais des connexions possibles avec mon écriture. L’alchimie me semble dans ce livre pleinement réussie parce qu’elle rend possible le va-et-vient entre les aquarelles et les poèmes, sans prééminence de l’un ou l’autre. Je dirais que la juste couleur de mon livre est le blanc qu’utilise cette artiste subtile, parce que la somme de toutes les couleurs favorise une forme de respiration : elle est à la fois la source et l’écume de la mer, la marge et le lien, la fissure et le chemin (la page où le poème s’écrira), la brume et la soudaine transparence – cette lumière radieuse un jour entrevue, constamment espérée, repère fidèle…

Isabelle Lévesque : Tu présentes sur ta page Facebook une estampe et une image brodée d’Ise Cellier, ainsi qu’une sculpture de Jade dont tu révèles que certains poèmes d’Et je suis sur terre sont nés de leur contemplation. Est-ce le cas de la plupart des poèmes du livre ? D’autres artistes t’ont-ils ainsi inspiré des poèmes ? As-tu construit le livre en organisant les poèmes ou ont-ils été écrits dans l’ordre de publication, les œuvres d’art jalonnant et traçant le chemin ?

Sabine Dewulf : Je te remercie pour cette question car, en effet, tout ce qui touche à l’art me tient fortement à cœur. La plupart des poèmes ne sont pas nés de la contemplation d’une œuvre d’art : le plus souvent, l’écriture émerge simplement d’une nécessité intime, qu’il s’agisse d’une souffrance à dépasser, d’un lien à créer ou d’un besoin de célébrer. Mais il est arrivé que certains de mes textes soient directement issus de ma méditation face à une œuvre : cela a été le cas lorsque celle-ci rencontrait mon intimité de plein fouet. Ise et Jade créent des formes qui relèvent à la fois du conte et d’un onirisme presque fantasmatique, ce qui correspond pleinement à ma manière d’entrer en poésie. J’ai d’ailleurs écrit différents poèmes à partir des œuvres d’Ise, dans ce recueil et après lui. Il m’arrive aussi, tout en écrivant, de voir soudain surgir une œuvre dans ma mémoire (un tableau de Chagall, par exemple) et de laisser aussitôt se cristalliser ce rappel sous la forme d’une image poétique, qui vient irriguer le flux du poème. Enfin, certaines œuvres peuvent venir rencontrer mes poèmes a posteriori, et c’est une rencontre troublante, vraiment signifiante (je pense ici à un tableau à quatre mains, réalisé par les artistes Claire et Siri). En ce qui concerne l’organisation des poèmes, oui, ils ont été placés selon une certaine construction du livre, ils ne suivent pas nécessairement l’ordre chronologique de l’écriture. Mais il est vrai aussi que les œuvres d’artiste sont surtout (secrètement) présentes dans la deuxième grande partie du recueil et que les poèmes les plus récents font également partie de cette seconde section. Sans doute parce que là où l’art peut passer et agir, un espace s’est ouvert pour qu’il soit possible de vivre, de se tenir « sur la terre »…

Extraits : Sabine Dewulf, Et je suis sur la terre, Aquarelles de Caroline François-Rubino, L’herbe qui tremble, 2020 –14 €

Plus d’une nuit ce rêve t’a fait signe

tes paupières scellées s’entrouvrent à grand-peine
aveugles pourtant demeurent tes yeux
tant le dehors impose
inexorable

son éblouissement

est-ce un songe manqué ?

garde la nostalgie de l’abîme embrasé
altitude peut-être un amour étranger

à mi-distance
sur l’horizon s’ouvrit

la blessure initiale

*

Dans la chambre un berceau
au corps impossible

absolument pierre

foudroyée
ta langue de lin
et sa couture de silence

*

Recul ?

la fontaine s’alarme
une louve a bu l’horizon

tes mains sont de paille ou d’ortie
peut-on les ranimer et leurs doigts qui tâtonnent
vers le piège ou la clef

de la forêt rebelle
l’espérance s’allonge

*

Cette nuit le diable avait forte carrure
tenant sa proie de solitude croyait-elle

un bleu pur nous réveille

quelle ombre de toi s’est nouée à mes plis

me déprendre
délivrer tout mon dû frissonnant
je nue
à l’ombre déployée

plus de quarante foulées dépensées
sans visible sésame

enfin la source pleure
et la forêt gorgée de nids


Biographie

Née en 1966 dans le nord de la France, agrégée de lettres modernes et docteur ès lettres, Sabine Dewulf a réalisé un long travail de connaissance de soi. Depuis 2000, elle s’intéresse de près à toutes les formes de spiritualité. Formée en psychanalyse « rêve-éveillé » par Marc-Alain Descamps, elle a également créé des jeux de connaissance de soi liés à la poésie et elle anime des ateliers. Elle a publié des articles ou des notes de lecture à propos de la poésie dans différentes revues : Nord’, Tra-jectoire, Linea, Nu(e), Revue des sciences humaines (université de Lille III), Revue régionaliste des Pyrénées, Reflets, Diérèse, Terre à ciel, Poezibao, Terres de femmes

http://azur-shiatsu.com/

Page Facebook : Le Miroir d’Or de Sabine Dewulf

Bibliographie :

Jules Supervielle ou la connaissance poétique (2 tomes), L’Harmattan, 2001.
Les Jardins de Colette – Parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur, illustrations de Josette Delecroix, éditions du Souffle d’Or, 2004.
La Fable du monde – Jules Supervielle, coll. « Parcours de lecture », Bertrand-Lacoste, 2008.
Pierre Dhainaut, coll. « Présence de la poésie », Les Vanneaux, 2008.
Jules Supervielle aujourd’hui, actes du colloque d’Oloron-Sainte-Marie, textes réunis et présentés par Sabine Dewulf et Jacques Le Gall, Presses Universitaires de Pau, 2009.
Le Jeu des miroirs – Découvrez votre vrai visage avec Douglas Harding et Jules Supervielle, illustrations de Josette Delecroix, éditions du Souffle d’Or, 2011.
Les Trois cheveux d’or – Parcours de guérison avec les frères Grimm et Pierre Dhainaut, avec la collaboration de Stéphanie Delcourt et Eric Dewulf, éditions du Souffle d’Or, 2016.
Raymond Farina, coll. « Présence de la poésie », Les Vanneaux, 2019.
Et je suis sur la terre, L’Herbe qui tremble, 2020.

Sur Terre à ciel :

https://www.terreaciel.net/Sabine-Dewulf#.Xg4f4NThDDc
https://www.terreaciel.net/Sabine Dewulf
https://www.terreaciel.net/Cosmos-ou-nous-dormons-Stephane-Delecroix-et-Sabine-Dewulf#.Xg4gJdThDDc

Sur le site L’herbe qui tremble :
https://lherbequitremble.fr/livres/et-je-suis-sur-la-terre.html


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