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TABLE RONDE sur la poésie des femmes Marie-Hélène Prouteau, Cécile Guivarch, Nicole Laurent-Catrice

samedi 13 avril 2024, par Cécile Guivarch

Rencontre du 16 mars 2024 à la médiathèque Floresca Guépin à Nantes suite à la parution du livre de Marie-Hélène Prouteau 12 poètes contemporaines de Bretagne (Les Editions Sauvage)

Cécile Guivarch : Chère Marie-Hélène, tu as réuni dans 12 poètes contemporaines de Bretagne, paru chez Les Editions Sauvages, des articles et entretiens que tu as écrits comme critique littéraire dans différentes revues. Pourquoi avoir désiré réunir ces 12 femmes ? Est-ce un hasard, cette anthologie ?

Marie-Hélène Prouteau : Ce livre est une anthologie toute personnelle et qui n’a rien d’exhaustif. J’ai voulu y accueillir des voix en amitié poétique. Des voix de poètes avec qui je me sens en « connivence dans mon propre chemin d’écriture », dis-je dans l’introduction.
En tant que critique littéraire j’ai écrit près de 300 articles et études. Comprenant des poètes chinois, Liu Xiaobo, italien Erri De Luca, russe, Alexandre Blok, belge, Yves Namur. Alors pourquoi rassembler ces 12 voix de femmes ? Le déclic, si je puis dire, est venu de plusieurs publications en 2021, 2024 sur les poètes d’hier et d’aujourd’hui en Bretagne qui n’ont retenu quasiment aucune poète en vie aujourd’hui ou fort peu au regard de nombreux poètes vivants.
J’ai voulu apporter ma pierre en reprenant l’idée pertinente de « matrimoine littéraire » mise en avant dans des travaux récents – je pense à Femmes de lettres en Bretagne, une somme des œuvres et des écrivaines et poètes du Moyen-Âge à aujourd’hui. Comment j’ai procédé ? J’ai eu à cœur de mettre à disposition du lecteur des éléments montrant toute la place que ces poètes méritent, reprenant mes articles sur leurs recueils, et également pour chacune des 12, réalisant une notice biographique, une liste de leurs œuvres publiées et également un choix de poèmes établi par moi.
C’est aussi dans la continuité de mon approche de la place des femmes créatrices, un travail de recherches mené en 1987 sur Elsa Morante, Elsa Triolet, Anna Seghers et Marguerite Duras sous la direction du traducteur et universitaire Jean-Pierre Morel.
Quant à l’idée de Bretagne, elle traduit mon attachement personnel aux antipodes de l’entre-soi régionaliste. Je parle ici de la Bretagne ouverte sur le monde et l’ailleurs, inspirante inspiratrice pour celles qui y sont nées comme celles qui y sont venues en adoption. Cet intérêt est toujours associé chez moi à une vision « mondialiste » à la Erri De Luca.

Nicole Laurent-Catrice : Je voudrais réagir au mot mondialiste. Bien sûr il n’est pas question de rester entre soi ou de faire l’apologie d’une région. La traduction est une façon de s’ouvrir au monde, à d’autres cultures. J’ai beaucoup voyagé invitée en tant que poète, en Europe et en Amérique latine particulièrement. Cette anthologie de M.H. est une façon d’ouvrir justement à un autre monde, un autre point de vue trop souvent occulté. Il ne s’agit pas d’opposer un monde féminin à un monde masculin mais de rétablir un certain équilibre dans la visibilité. Quand j’ai cherché à publier une anthologie de poètes irlandaises, un éditeur m’a dit avec beaucoup de mépris « il n’y a que des femmes » sans chercher à lire. Je m’aperçois qu’il a viré sa cuti puisqu’il est co-éditeur d’une anthologie féminine. Le vent a tourné !!!

Cécile Guivarch : Et de mon côté, je voudrais réagir car il me semble que oui, depuis une dizaine d’années, même en France, le vent a commencé à tourner, sans parler spécifiquement de la Bretagne. Il me semble bien que dans les dernières anthologies éditées dans le cadre du Printemps des poètes, les éditions Bruno Doucey ou Le Castor Astral, ont laissé une belle place aux femmes. Et j’évoque là seulement deux maisons d’éditions. Il y en a d’autres !

CG : Je comprends donc que ces voix de poètes te touchent et te parlent en tant qu’écrivaine, chacune avec son écriture et sa singularité. Je me demandais : qu’est-ce qui peut faire sens de les réunir dans un livre ?

MH :Ce qui fait sens, c’est la volonté de donner une visibilité à ces poètes créatrices. Car, il y a des avancées, les femmes écrivent. Il y aurait ainsi une certaine « lisibilité », elles sont là dans le paysage littéraire. Leur œuvre reçoit une certaine reconnaissance. Ainsi Anne Bihan, le prix Camille Lemercier d’Erm, plusieurs ont reçu le prix Xavier Grall, le prix Paul Quéré pour Chantal Couliou. Pour Guénane de nombreux prix et son poème Couleurs a été repris comme thème du Printemps des poètes 2010, Cécile Guivarch, le prix Yves Cosson, Denise Le Dantec, plusieurs prix dont le prix Lise Deharme , Mérédith Le Dez, le prix Yvan Goll et le Prix Venus Khoury-Ghata.Pour Nicole Laurent-Catrice, des prix comme traductrice de poésie en Roumanie, en Ukraine

Mais curieusement, quand il s’agit d’une sélection par une instance mixte, les femmes se voient évincées. Il y a ainsi Poètes bretons d’aujourd’hui, en 1976 sous la direction de Gérard Le Gouic aux éditions Telen Arvor qui, sur douze poètes ne cite aucune femme constate le livre collectif Femmes de lettres en Bretagne. Ou elles sont encensées pour leurs vertus dites féminines, la douceur, l’intuition, les clichés les plus traditionnels. Ainsi l’Anthologie des poètes de Bretagne de Charles Le Quintrec, en 1980, ignore Guénane, Denise Le Dantec, pourtant déjà publiées à cette date. Et quand Charles Le Quintrec présente plusieurs poètes femmes, c’est leur « modestie » qu’il célèbre. On comprend mieux pourquoi il ignore certaines femmes poètes. Cette anthologie de Charles Le Quintrec dont certains se réclament aujourd’hui a grand besoin d’être revisitée !

NLC : Trop souvent les anthologies ne comptent que 3% de femmes poètes sur 97% d’hommes. Mais je retrouve dans ma bibliothèque une anthologie « Couleurs Femmes » rassemblée par Marie-Claire Bancquart et publiée en 2010. Le début de notre siècle commence à bouger et les femmes sont très vivantes et présentes tant dans l’édition que dans les lectures publiques.

CG Oui, oui, je confirme cela commence à bouger. Je pense notamment à la jeune génération de femmes poètes nées dans les années 80-90 ou encore celles qui sont arrivées sur la place de la poésie à partir des années 2010-2015. Je pense que cette nouvelle génération fait bien bouger les choses. Peut-être car elles en veulent, elles performent, elles se mettent en scène et militent pour être visibles en poésie. Elles vont peut-être dans le sillage de celles qui les ont précédées, suivent leur mouvement et le font de manière différente, mais il n’en est pas moins qu’elles parviennent à se faire une place incontestablement. C’est peut-être grâce à l’audace des premières qui s’activent depuis au moins l’entre-deux guerres que celles d’aujourd’hui font leur place. Je pense que ces années de guerre en France ont donné l’audace des femmes, elles ont alors montré qu’elles savaient s’occuper d’une ferme, d’une entreprise, qu’elles savaient résister et je pense que cette période est importante. Et ton livre Marie-Hélène, montre que les femmes savent écrire et qu’elles ont du talent même !

CG : J’ai noté, Marie-Hélène, que tu t’attaches dans ton ouvrage à la part de liberté que prennent ces femmes dans leur dialogue avec le monde, lorsqu’elles parlent du corps, de la maladie, du désir. Mais également, ce qui semble t’attirer dans ces voix, c’est leur créativité et quelque chose qui parfois tient du cosmique, par exemple chez Denise Le Dantec ou encore chez Nicole Laurent-Catrice. En quoi ces dimensions sont-elles si importantes selon vous Marie-Hélène et Nicole ?

MH :Parler du corps, du désir féminin, de la violence faite aux femmes, se retrouve sous des formes diverses, chez Denise Le Dantec, Nicole Laurent-Catrice, Jacqueline Saint-Jean. Elles cassent l’image d’une poésie féminine mièvre, tournée vers l’intérieur, vers la maison.
La transgression peut se jouer de façon humoristique, comme Guénane dans son recueil Ta fleur de l’âge (Rougerie), « Maquillage/ Parfait sera/accrocher la lumière à tes pommettes ». Il y a aussi une grande liberté chez Nicole Laurent-Catrice qui audacieusement passe de la gravité pour les femmes battues : « Elle porte sur les dents/les signes de la guerre » au baroque de la fantaisie et de la fête de son enfance dans le Nord. Plus dramatique chez Marie-Josée Christien qui dit le corps malade dans son très beau « Affolement du sang ».
Je suis frappée aussi par une dimension qui touche au mythe, à une poésie cosmique. Chez Jacqueline Saint-Jean avec son personnage féminin de Jelle et sa plongée dans un hors temps, qui accueille les mémoires de tous âges. Je ne pense pas pour autant qu’il y ait une écriture féminine. Car, à propos des mythes justement, un poète comme Paol Keineg dans son poème Dahut, consacré à la fille de Gradlon, remet en cause le modèle de la femme traitée de « débauchée » quand elle parle de son désir.
C’est vrai que je montre chez ces poètes une grande singularité et une liberté dans la créativité : ainsi la forme courte proche du haïku de Chantal Couliou ; chez Anne Bihan pour l’ « entre-deux » entre Océanie et Bretagne. Traversée autant intérieure que géographique pour Guénane et la Patagonie. Chez toi, Cécile, dans la mémoire en double, entre français et espagnol.
L’inventivité formelle chez ces femmes poètes, c’est celle de Mérédith Ledez dans Alouette, de Lydia Padellec dans Cicatrice de l’avant-jour et de son flux de conscience un soir d’attentat terroriste ; celle de Ghislaine Lejard qui place en surimpression le paysage réel et le paysage biblique, comme dans ses magnifiques collages.
On voit là qu’on est bien loin des images convenues de la poésie féminine. D’autant que plusieurs sont non seulement poète mais aussi novelliste comme Chantal Couliou, collagiste comme Ghislaine Lejard, peintre comme Denise Le Dantec et Lydia Padellec. Quelle diversité créatrice !

NLC : Il est vrai que maintenant les femmes osent parler cru, violent parfois. Le corset idéologique a disparu avec les falbalas du début du XXème siècle. J’ai traduit une poète mexicaine qui a pu choquer même encore maintenant. Ambar Past pour ne pas la nommer. Un de ses recueils s’intitule « les points sur les i de clitoris » Un mot que personne jusqu’alors n’aurait utilisé hors le champ médical, et encore !!! Il y a eu un tournant dans les mentalités, notamment avec la revue F. Je cherche sur internet des précisions sur cette revue qui date des années 80 et je tape revue F On ne parle que d’une revue Fiduciaire !!! La revue féminine n’existe pas. J’ai fini par trouver : de 1978 à 1984 ce magazine mensuel a paru avec les noms de Claude Servan-Schreiber, Benoite Groult et d’autres. Il y a eu aussi le mouvement « Sorcières » avec une revue créée en France par Xavière Gautier et Noëlle Châtelet de 1975 à 1982. Curieusement ces deux revues disparaissent à l’aube des années 80.
Est-ce qu’elles n’étaient plus nécessaires ?

CG : Je vous rejoins. Les femmes osent. On ne peut pas vraiment parler de poésie féminine à mon avis, mais néanmoins les femmes ont des thèmes qui sont parfois différents. Parler de maternité, de filiation entre les générations de femmes se retrouvent dans l’écriture d’une majorité d’entre elles. Les nouvelles générations parlent de sexe, de leur corps, leur désir. Mais aussi de sujets plus politiques, comme du climat, de ce qu’il se passe dans le monde. Leur écriture se débride dans tous les sens du terme. Je pense par exemple à Florentine Rey, Rim Battal, Mélanie Leblanc, Hortense Raynal, pour évoquer les plus médiatiques. Mais il y en a d’autres ! Je pense à Nadège Prugnard qui a écrit dans la jungle de Calais ou à Perrine Le Querrec ou Maud Thiria qui écrivent sur les violences faites aux femmes. Cette nouvelle génération aime les termes poétesses ou autrices, termes que je ne défends pas pour ma part car je trouve que cela enferme dans un genre. Or, la poésie pour moi n’est pas question de genre mais bien de poésie ! Mais c’est une façon de s’affirmer, je pense. De dire, Nous les femmes, nous existons.

CG : Nous pourrions parler de la place des femmes dans la poésie contemporaine en général, pas seulement en Bretagne. Il semble que longtemps, les femmes ont été peu publiées. Comment ont-elles réussi selon vous à se faire une place dans la littérature ? En quoi ce livre, entre autres, est-il une manière de témoigner de l’apport de ces femmes poètes en matière de création ?

MH : Cela participe du mouvement initié par la libération des femmes au 20è s. Un nouveau regard : les femmes font l‘histoire et elles le font savoir. Les lettres sont, comme l’Histoire, féminines et plurielles. Mais il y a un plafond de verre : lisibilité des femmes ne veut pas dire automatiquement visibilité. Un exemple. Jusqu’en 2016, année des 50 ans de la prestigieuse collection Poésie-Gallimard, il n’y avait aucune poète française publiée de son vivant, alors que s’agissant des hommes ils étaient nombreux ! Il y eut enfin en 2016 Vénus Koury-Ghatta. Et depuis cette date, 5 seulement y sont entrées : Annie Lebrun, Denise Desautels, Ariane Dreyfus, Aksinia Mihaylova, Lydie Dattas. Le but de mon livre est de contribuer, à mon niveau, à donner aux femmes poètes la représentation qu’elles méritent, dans les anthologies, dans les sélections.

CG : C’est déjà un début si la collection Poésie-Gallimard publie des femmes ! Il faut espérer que ce mouvement se poursuive. Je suis confiante en cela. Quand on consulte, par exemple, les catalogues de Bruno Doucey ou du Castor Astral, on se rend compte qu’ils comptent beaucoup de femmes ces dernières années, pas toujours des femmes françaises chez Doucey, mais tout de même. Cela est bien le fruit d’années de travail pour être visibles. Et cela est surement encore amplifié par ces poètes de la jeune génération qui à mon avis font tout pour rendre la poésie des femmes visibles. Je pense par exemple à la revue Radical(e), une revue créative et radicalement féminine. Cette jeune génération est peut-être davantage dans une écriture de l’urgence plutôt que dans une écriture de l’exigence. Leur poésie a surement d’autres qualités littéraires que celles des femmes que tu viens de citer Marie-Hélène. Elles ont surement une écriture plus axée « grand public », mais c’est bien aussi car cela rend la poésie plus visible. Elles renversent les codes de l’idée que l’on pouvait se faire de la poésie et de la manière dont on peut la diffuser. Je les trouve douées en tous les cas pour assurer la promotion de leur travail, elles ont peut-être plus de moyens que les femmes en avaient il y a trente ou quarante ans.

CG : Comment la nouvelle génération d’éditeurs, d’éditrices, de revuistes pourrait jouer un rôle dans la mise en valeur des femmes en poésie ? Je pense par exemple à des maisons d’éditions comme Les éditions des femmes – Antoinette Fouques, ou encore les revues en ligne Terres de femmes animée par Angèle Paoli, Spered Gouez animée par Marie-José Christien ou Terre à ciel par moi-même.

MH : Oui, je pense au travail remarquable mené par toi, Cécile pour la revue Terre à ciel et par Marie-Josée Christien qui a fondé et anime la revue Spered Gouez et mène de front Les Editions Sauvages, la revue Terres de femmes d’Angèle Paoli et son travail d’anthologie poétique et la revue Recours au poème de Carole Carcillo Mesrobian et Marilyne Bertoncini. Cela participe de ce mouvement dont j’ai parlé, absolument essentiel pour accompagner la création féminine, tout en accueillant aussi bien les œuvres des hommes créateurs.

NLC : Même si ces revues ne parlaient pas de poésie, elles ont amorcé une prise de conscience et je crois que les poètes s’en sont emparées. Les éditions des Femmes-Antoinette Fouque, la revue d’Angèle Paoli, Spered Gouez oui, tout cela a permis aux femmes d’êtres éditées et donc mieux connues et reconnues. Mais je tiens à dire que je ne suis pas contre les hommes (ou alors comme disait Sacha Guitry « tout contre ») et je souscris à ce que disait Angèle Vannier qui souhaitait « une complémentarité éblouie ». Mais que ce soit une vraie complémentarité où l’un apporte à l’autre sans que l’un soit inféodé à l’autre. Je précise que j’ai été mariée plus de 50 ans avec le même homme et que j’ai 5 enfants dont 4 garçons !!! Je tiens à dire que j’ai traduit autant sinon plus d’hommes que de femmes. Quand on a envie de traduire un auteur connu dans son pays c’est trop souvent un homme et la ségrégation se perpétue ainsi.

CG : Merci pour ce que vous dites de Terre à ciel. Je salue le travail remarquable de l’ensemble des éditeurs et revuistes qui mettent en avant la poésie. Pour moi la poésie n’est pas une question de genre et donc le comité de lecture de Terre à ciel quand il assure la sélection des textes à publier, ne regarde pas s’ils ont été écrits par un homme ou une femme. Ce qui est important c’est d’avoir une exigence par rapport à la qualité de l’écriture. Et je pense que dans nos sommaires il y a une belle mixité. Ceci est plutôt très rassurant car cela veut dire que finalement les femmes et les hommes écrivent aussi bien. La création poétique ne peut donc être enfermée dans un genre. Et c’est tant mieux !

Marie-Hélène Prouteau
Agrégée de lettres, Marie-Hélène Prouteau est écrivaine et collabore à diverses revues, Recours au poème, La cause littéraire, Terre à ciel, Terres de femmes, A la littérature, Europe, Place de la Sorbonne... Autrice d’une douzaine de livres, elle écrit principalement de la prose poétique, Le cœur est une place forte (La Part commune), La ville aux maisons qui penchent-suites nantaises (La Chambre d’échos) et Madeleine Bernard la songeuse de l’invisible, une biographie de la sœur du peintre Emile Bernard (Hermann). Elle a écrit des livres pauvres avec Ghislaine Lejard et des poèmes pour livres d’artistes (Michel Remaud, Isabelle Loumeau-Isthme). En anthologie sur Terres de femmes et Recours au poème. Elle a un prochain livre à paraître sur Paul Celan en septembre.

Cécile Guivarch née près de Rouen en 1976, est franco-espagnole. Elle vit actuellement à Nantes où elle a créé et anime la revue de poésie contemporaine en ligne Terre à Ciel. Son écriture est remarquée par Jean-Louis Massot, l’éditeur des Carnets du Dessert de Lune qui publie son tout premier recueil Terre à ciels en 2006. En 2017, elle est lauréate du prix Yves Cosson pour l’ensemble de son œuvre. La même année, son livre S’il existe des fleurs, paru aux éditions L’Arbre à Paroles en 2015, reçoit le prix Poesyvelynes des collégiens lecteurs. C’est tout pour aujourd’hui, paru aux éditions La tête à l’envers en 2021, a fait partie de la sélection du Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal. L’œuvre de Cécile Guivarch explore la mémoire, notamment intergénérationnelle. Parmi ses autres titres publiés : Renée en elle (éditions Henry, 2015), Sans Abuelo Petite (Les Carnets du Dessert de Lune, 2017), Cent au printemps (Les cahiers du loup bleu, Les lieux dits éditions, 2021), Tourner rond (Petit Va !, Centre culturel de la poésie jeunesse Tinqueux, 2023), Sa mémoire m’aime (Les Carnets du Dessert de Lune, 2023)


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