Terre à ciel : De quand date la revue ? Comment a-t-elle été fondée ?
La revue de poésie Arpa a été fondée à Clermont-Ferrand en 1976. Emanation d’une association (loi de 1901) qui regroupait des poètes auvergnats et bourbonnais : Pierre Delisle (1908-1993), Gérard Bocholier, Albert Fleury (1923-2006), Michel Sauret (1930-1987), Roger Siméon (1918-1985), Jean-Michel Croisille, Pierre-Abel Hauvette, Jean-Pierre Farines, Christian Moncelet, Jean-Pierre Siméon.
Les directeurs ont été :
Roger Siméon (du n°1 au n°27 ; 1977-1985)
Gérard Bocholier et Jean-Pierre Siméon (du n°28 au n°46 ; 1985-1991)
Gérard Bocholier (à partir du n°47 ; 1991)
Les autres membres du conseil de rédaction :
Annie Cattin (du n°9 au n°43)
Marianne Siméon (du n°9 au n°46)
Colette Sarrazin (du n°11 au n°17)
Christiane Keller (à partir du n°14)
Colette Minois (à partir du n°14)
Chantal Dupuy-Dunier (du n°56 au n°98)
Franck Castagné (à partir du n°68)
Pierre Maubé (à partir du n°96)
François Graveline (à partir du n°105)
Tàc : Quels sont les choix guidant la sélection des auteurs et des textes publiés ?
Les poètes fondateurs n’ont pas voulu définir autoritairement une orientations pour les textes inédits, de création et de critique, qu’ils se proposaient de publier. La revue reste toujours ouverte à une grande diversité de styles « dans la mesure où leur lyrisme se développe dans les profondeurs de l’être intérieur » rappelle cependant Gérard Bocholier dans l’éditorial du n°50.
Depuis ses débuts, Arpa a publié de grands noms de la poésie contemporaine (Mandiargues, Guillevic, Roger Munier, Jean Follain, Jean Grosjean, Jean-Claude Renard, Pierre Oster, Jude Stéfan, Claude Roy, Anne Perrier, François Cheng, Jean-Pierre Lemaire…) sans négliger jamais de donner leur place à des poètes plus secrets ou débutants.
Arpa présente également régulièrement de nombreux poètes étrangers en traduction, le numéro « Mappemondes » (n°106-107) en est un brillant exemple : Eugenio de Andrade, Alfonso Gatto, Charles Simic, Wallace Stevens, Margherita Guidacci, Giorgio Caproni, Seamus Heaney, Rose Ausländer, Luis Mizon, Zoé Valdes, Antonio Ramos Rosa, des poètes sud-américains, arabes, chinois, etc.
Tàc : Comment un numéro est-il ordinairement présenté ?
Poèmes, proses, études, chroniques, illustrations...
Arpa, dès le premier numéro, a recherché une mise en pages aérée qui laisse respirer chaque poème. Elle a, en outre, illustré chaque numéro par des gravures, des peintures, des photographies d’artistes contemporains.
Revue de création et de découverte, Arpa est aussi revue de réflexion et de critique : dans chaque numéro figurent des chroniques, des études, des essais et des lectures.
Tàc : Quels sont les numéros thématiques les plus célèbres, ou les plus prestigieux ?
De nombreux numéros thématiques ont été publiés au fil des années, qui ont obtenu un grand succès, entre autres :
Terre et feux (85), Airs de voyage (89), Eclairs et fragments (93), Près du mystère (97), Elégies (98), Passer la vie (104), Mappemondes (106-107), Natures (110-111)…
Les numéros 50-51 et 100-101 (« Un cent d’encre ») constituent de véritables anthologies de la poésie contemporaine.
Tàc : Comment est-elle vendue et diffusée ?
Notre diffusion se fait principalement par abonnements et grâce au site Internet. Outre de nombreux particuliers, beaucoup de bibliothèques, d’universités et de centres culturels sont abonnés. Nos lecteurs sont toujours plus nombreux en France et à l’étranger. La reconnaissance du travail accompli vient aussi de créateurs de premier plan.
La liste complète des numéros est visible sur le site : www.arpa-poesie.fr
(Page établie avec la complicité de Roselyne Sibille)