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10 - Sous le signe d’un printemps nommé DÉSIR - avril 2021

jeudi 15 avril 2021, par Cécile Guivarch

Sous le signe d’un printemps nommé DÉSIR, Terre à Ciel a la joie de vous offrir foisons de floraisons. Fleurs et poésie de partout, les mots tels les fleurs en éclosion, ouverts à la vie, au jour et à la nuit. Nous rendons hommage aux disparus de ce début d’année, ces chers disparus auxquels je n’aime guère faire des adieux, leur présence demeure et leurs œuvres nous accompagneront encore et encore. Non ! Ils ne sont pas vraiment partis. Preuve en est, leurs mots sont toujours là. « Toute fleur n’est que de la nuit / qui feint de s’être rapprochée. » (Philippe Jaccottet). « Il a / dans sa tête / un jardin / où poussent des fleurs » (Georges Bonnet). « La poésie positive est partout : elle n’existe pas. / La poésie, elle, n’est rien – que la poésie. / Elle est nulle part : on ne peut pas / faire qu’elle ne soit pas. » (Cédric Demangeot) « Sans fin la vie resplendissante du monde / sans fin son vivre adorable et ravissant son respir/ ses ravissants êtres sensibles / voir entendre sentir penser / rire et danser soupirer pleurer / dans des après-midis sans fin / jusqu’aux nuits interminables » (Lawrence Ferlinghetti). « Elle aimait, tu l’as tout de suite compris, l’au-delà, / c’est-à-dire cette région que nous portons à fleur de peau et / que, pourtant, nous ne savons pas envahir pour nous y / abandonner simplement à la floraison du bonheur. » (Bernard Noël).

L’œuvre de la poésie se poursuit, s’invite à votre table, naît, renaît et s’actualise entre voix nouvelles et celles que nous aimons déjà, celles que nous découvrons et celles que nous découvrirons encore. Lisez la richesse de la poésie suisse italophone, l’éclat de ces voix. La profondeur des échanges, celle des poètes, des artistes, des éditeurs. La lecture célébrée amplement dans ce nouveau numéro de Terre à Ciel où nous avons dû semer des recensions, faire place, dans plusieurs rubriques tant les livres étaient bons. Nous vous remercions chers contributeurs, chers auteurs, chers interviewers, pour cette abondance, pour ce rayonnement de poésie. Aller là où ça vibre de toutes ces voix, de ces poèmes qui passe(nt) à travers de l’éclat du temps. Rien ne semble manquer dans cette nouvelle récolte, ni même un signe au ciel, ni même La source et l’horizon.
 

Cécile Guivarch et l’équipe de Terre à Ciel


Un ange à notre table

Terre à ciel des poètes

Voix du monde

L’arbre à paroles

A l’écoute

Paysages

Bonnes maisons

Bonnes feuilles

  • Hep ! Lectures fraîches ! par Cécile Guivarch
    - L’unique réponse, Jean Marc Sourdillon, Gallimard
    - Beaupré, Eric Sautou, Flammarion
    - Elargir le présent, suivi de Rue de la Source, Béatrice Marchal, Le Silence qui roule
    - Ici, Pierre Dhainaut, Arfuyen
    - je suis cet homme, fiction suprême, Bernard Bretonnière, dessins de Jean Fléaca, l’oeil ébloui
    - Enheduanna / La femme qui mange les mots, Denise Le Dantec, Atelier de l’agneau
    - Tu dis délivrer la lumière, Sabine Dewulf / Florence Saint-Roch, éditions pourquoi viens-tu si tard ?
    - Jusqu’à très loin, Romain Fustier, l’esquif / Publie.net
  • Lus et approuvés par Valérie Canat de Chizy
    - Cécile Guivarch, Cent ans au printemps. Les Lieux Dits (Cahiers du Loup bleu), 2021
    - Thierry Radière, Entre midi et minuit. La Table ronde, 2021
    - Romain Fustier, Jusqu’à très loin. Publie.net (L’esquif), 2021
    - Luce Guilbaud, Sylvie Turpin, Débordé pourpre. Les Lieux Dits (2Rives), 2020
    - Sophie Marie Van Der Pas, Cette Légèreté. Les Éditions Ballade à la Lune, 2021
    - Katia Bouchoueva, Doucement (!). Publie.net (L’esquif), 2020
  • Repaires, repères, par Françoise Delorme
    - Eric Sautou, Beaupré, éditions Flammarion, Paris, 2021
    - Cécile Guivarch, Cent ans au printemps, éditions Les lieux-dits, Strasbourg, 2021
    - Camille Loivier, Cardamine, éditions Tarabuste, Saint-Benoît-du-Sault, 2021
    - Isabelle Sbrissa, Tout tient tout, Héros-limite, Genève, 2021
    - James Sacré, Quel tissu se déchire ?, éditions Tarabuste, Saint-Benoît du Sault, 2021
  • Instantanés de Clara Regy
    - Alexis Pelletier, Le présent du présent précédé de Il faut que tu me suives, Tarabuste Éditeur
    - Sabine Péglion, Dans le vent de l’archipel, Collection Grand ours L’ail des ours n°7
    - Jean-Claude Martin, Lire un jardin (l’aube viendra-t-elle), Tarabuste Editeur
    - Ruth Lillegraven, La serpe, traduit du norvégien par Anne-Marie Soulier éditions Lanskine, collection Régions froides

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