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Ainsi le jour s’enfuit,
Et tu as beau tendre l’oreille,
Il est parti sans faire de bruit.
Le regard s’enfonce dans la nuit,
Quand a disparu le soleil,
Happé par un noir de suie.
La nuit ne te dit rien, qu’une absence
mais recouvre ton sommeil,
de toute son essence.
La nuit ne te dit rien, mais , des traces
du parcours de la veille,
Elle les lit et les efface.
Comme sur un tableau suspendu,
Où l’éponge est passée,
Et le jour s’est rendu :
Il a déposé les armes,
demandé une trève :
c’est ce qui fait son charme ,
Jusqu’à ce qu’il réapparaisse,
Quand tu sors de ton rêve,
( et puis ... rien ne (...)