« Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures ». Comment, en ces temps de détresse et d’angoisse, où les malades affluent vers les hôpitaux, ne pas songer à ces vers de Baudelaire dans Les Phares ? (Baudelaire, Œuvres complètes I, p.13, Edition de la Pléiade) Comment ignorer la souffrance des patients, le désarroi de leurs soignants, de leurs familles, notre propre angoisse, même si nous et nos proches, sommes épargnés par l’épidémie, ou faiblement atteints ? Baudelaire encore, donne un écho (...)