« Arrêtons-nous un peu, causons », proposait Rilke dans un poème des Vergers : oui, avec lui arrêtons-nous un instant, car au bout des branches les fruits inévitablement pèsent - donnent matière à réflexion. Ne sont-ils pas actuels et potentiels à la fois : pour l’arbre, un aboutissement, pour nous, une promesse de saveurs parfumées ? En cette saison d’abondante cueillette (l’épaisseur toute virtuelle de ce numéro l’atteste), réfléchissons donc mûrement. Et posons-nous les bonnes questions – de celles qui (...)