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Née en banlieue parisienne, j’y vis toujours et y travaille. Je suis médiathécaire. Je gribouille aussi quelques fragments de texte.
Comment es-tu venue au collage ?
Le jour où je n’ai plus eu de mots disponibles, je suis passée du côté des images.
Est-ce pour toi une activité quotidienne ?
Non, pas vraiment. J’accumule beaucoup de documentations de toutes sortes et puis brusquement j’essaie de les assembler.
Le titre Emprise de la colle est un jeu de mots pour faire remarquer qu’une fois que l’on a commencé cette activité, on est un peu pris au piège et cela devient une addiction.
Où trouves-tu tes matériaux ?
Partout. Ce sont des matériaux pauvres que je trouve dans les magazines, les journaux, les présentations d’expositions. En fait, je garde sans idée préconçue. Je trie seulement quand je me mets au travail.
As-tu des projets ?
Je n’ai que des projets qui collent à la réalité.
Quels sont les artistes, poètes qui t’inspirent ?
Difficile de répondre, il y a tant d’artistes à citer.
En poésie contemporaine, Valérie Rouzeau, Claude Favre, et beaucoup d’autres
En peinture, Matisse, Klee... mais surtout beaucoup de collagistes : Hannalore Baron, Jeanne Coppel, Hannah Hoch, William Dole... et une illustratrice de talent bobi+bobi
Le blog de Lucie Pasquiou : L’emprise de la colle
et à visiter aussi son autre hébergeur d’images
