FSR : Laurent, ton dernier recueil, Le souffle et la sève, vient de paraître aux éditions Musimot. On t’y accompagne, saison après saison, et l’on guette avec toi les signes du passage du temps, sondant les infimes métamorphoses, mesurant les mouvements les plus ténus. Tes poèmes sont écrits à la deuxième personne : à qui t’adresses-tu ?
LT : Le tutoiement a deux dimensions. Il permet un dédoublement, et me met en quelque sorte en dehors du tableau. Il constitue également une invitation, pour le lecteur, (...)