Avec l’invention progressive de l’écriture, il y eut celle progressive de la lecture. Gravés sur la pierre et l’os, les signes étaient symboliques ou moyens mnémotechniques. Ils étaient transformés en sons, déclamés, récités, chantés. Puis, bien plus tard, ils furent dessinés sur des peaux de bête ou du papyrus. On lisait à deux mains, l’une déroulant, l’autre enroulant, et à voix haute, car il fallait déchiffrer un texte écrit en scriptuo continua, sans ponctuation, sans espace, sans distinction de mots ni de (...)